Les provinces du Haut-Ogooué, de la Nyanga et du Woleu-Ntem accueilleront dans les prochains jours une campagne d’établissement massif d’actes de naissance organisée par le gouvernement avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Au terme de cette opération, environ 3 000 enfants devraient être touchés.
Si à l’échelle mondiale, 2 enfants sur 5 n’ont jamais disposé d’acte de naissance, selon un rapport de l’ONU, au Gabon, une enquête lancée par le gouvernement en 2014 a permis d’identifier 15 115 personnes sans acte de naissance sur l’ensemble du territoire national. Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été lancées en vue de résoudre le problème. Une opération similaire est annoncée pour les prochaines semaines, en faveur des enfants du Haut-Ogooué, de la Nyanga et du Woleu-Ntem.
Lancé officiellement, mercredi 14 avril, par la ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Nlend Koho, un atelier sur le projet d’établissement de 3 000 actes de naissance dans ces trois provinces se tient actuellement. «Durant une semaine, les points focaux des provinces cibles vont être outillés sur la méthodologie de gestion des fonds du projet. Ils bénéficieront également d’une assistance technique virtuelle du système d’enregistrement des naissances. Ils se familiariseront ainsi avec les outils informatiques de l’enquête sociale», précise le ministère.
Ce projet, qui devrait bénéficier à environ 1000 enfants par province, est financé en partie par l’Unicef. Le Fonds a appuyé l’État gabonais à hauteur de 49,5 millions de FCFA.