Réagissant ce jeudi 15 avril à une note vocale relayée abondamment depuis quelques jours sur les réseaux au sujet d’un patient du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) souffrant de complications à la suite de sa vaccination contre le coronavirus, le ministère de la Santé assure que des 5000 personnes ayant déjà reçu leur première dose du vaccin Sinopharm, aucune d’elles n’a présenté d’effets indésirables majeurs jusqu’à lors.
Bien que cité parmi les plus «sûrs et efficaces» par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) contre le coronavirus, le vaccin développé par la firme chinoise Sinopharm semble loin d’avoir convaincu tous les Gabonais, au point que certains mènent actuellement une campagne de dénigrement à son encontre. C’est, en tout, cas de cette façon que le ministère de la Santé perçoit le message audio relayé abondamment depuis quelques jours sur les réseaux sociaux au sujet des complications supposées subies par un patient du CHUL à la suite de sa récente vaccination dans la capitale.
Dans un communiqué, ce jeudi, l’administration dont a la charge Dr Guy Patrick Obiang Ndong dénonce «de fausses informations» et ne manque pas de préciser qu’«à ce jour, le vaccin Sinopharm a été administré à 5 115 personnes, dont 67 ont reçu leur deuxième dose, conformément au protocole de ce vaccin». Le gouvernement assure d’ailleurs qu’«aucun effet secondaire majeur n’a été enregistré par les équipes de la pharmacovigilance du Comité national de vaccination contre la Covid-19».
Au ministère de la Santé où l’on attribue ce message audio aux «complotistes» et aux «personnes mal intentionnées», l’on invite les populations à la vigilance. Pour les autorités, ces agissements «visent à jeter le discrédit sur la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 qui se déroule avec succès».