En dépit d’un contexte particulièrement tendu du fait de la baisse de la demande mondiale, la production pétrolière gabonaise n’a finalement pas sombré au terme de l’exercice 2020. Comme le souligne la dernière note de conjoncture sectorielle, la production nationale de pétrole s’est située à 78,7 millions de barils soit un peu moins de 10,8 millions de tonnes métriques, en léger repli par rapport à l’exercice précédent.
L’observation de quotas décidés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés en vue de stabiliser les prix sur les marchés mondiaux, n’aura finalement pas eu un énorme impact sur la production nationale de brut. Ainsi, grâce notamment aux bonnes performances de l’américain Vaalco sur le champ Etame et celles de BW Energy, celle-ci n’aura fléchi au terme de l’exercice écoulé, que de 1,2%.
En effet, comme le révèle la dernière note de conjoncture élaborée par les services de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (Dgepf), la production nationale de pétrole brut s’est située à 10,766 millions de tonnes métriques soit 78,7 millions de barils. Des chiffres pas très éloignés des 10,901 millions de tonnes métriques produites un an plus tôt par les différents opérateurs du pays.
Si ces chiffres n’ont pas permis d’améliorer les recettes pétrolières compte tenu notamment de la chute des prix liée au ralentissement de la demande mondiale et accentuée par la paralysie des transports aériens, ils ont néanmoins pu démontrer l’excellente capacité de production des opérateurs installés sur le territoire national. A noter cependant la chute vertigineuse des exportations qui sont passées de 10,553 millions de tonnes en 2019, à 9,882 millions de tonnes en 2020.