Selon une étude menée par le groupe suédois de télécommunications Ericsson et diffusée cette semaine, le continent africain, avec ses 835 millions d'abonnés, est le troisième marché de téléphonie mobile au monde après celui de l'Asie-pacifique et de la Chine.
La percée de la téléphonie mobile au début des années 2000 avec sa bagatelle d'offres de services a largement influencé le marché africain qui se positionne aujourd'hui comme le 3e marché le plus attractif du monde après celui de l'Asie-pacifique et de la Chine.
Selon le groupe suédois Ericsson qui vient de publier les résultats de son analyse, le marché africain tire ses exploits des abonnements mobiles qui, d'années en années, ne cessent de grimper.
En effet, le continent pourraient voir passer à 60%, le nombre de ses abonnés d'ici 2019, selon des perspectives établies par le groupe.
Une avancée qui ne serait pas étonnante car pour cette année seulement, le continent prévoit 26 millions d’abonnements supplémentaires et se classe en deuxième position derrière l'Inde en termes de nouvelles souscriptions mobiles.
Une tendance due à la percée des nouvelles technologies de l'information et de la communication grâce aux smartphones, à l'accès à l’Internet haut débit grâce aux technologies 3G/4G qui ne cessent de prendre d'assaut le marché de la téléphonie mobile aussi bien en Afrique que dans le reste du monde.
Dans le cadre des prévisions mondiales, le groupe estime à 2,6 milliards le nombre d'abonnés à la 4G d'ici les cinq années à venir, soit 30% de connexions à la technologie pour 65% de couvertures en réseau mobile très haut débit.
Une prévision qui suscite toutefois des interrogations car de nombreuses maisons de téléphonie mobile en Afrique offrent actuellement des services attractifs mais présentent malheureusement, de sérieux problèmes de connexion qui, par le passé, étaient mineurs.