Lasse d’être tournée en bourrique par le gouvernement gabonais qui semble sourd face à ses revendications, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a battu le pavé ce mardi 30 mars 2021. Le but de cette marche, manifester son mécontentement en assiégeant le siège social du Trésor public. S’en suivra logiquement une entrée en grève.
Les jours se suivent et se ressemblent au sein de la Fédération des collecteurs des régies financières. En effet, désireux de sortir de ce marasme infernal dans lequel les agents sont enlisés relativement à leurs revendications portées devant la tutelle et le chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, les membres de la Fecorefi ont décidé de sortir l’artillerie lourde.
Ce mardi, au terme d’une assemblée générale tenue au ministère du Budget, tous les collecteurs d’impôts ont décidé de marcher en direction du Trésor public. Le transformant en arbre à palabres où seront dénoncées les difficultés auxquelles ils font face au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions charnières à la survie de l’État.« L’heure a sonné où on doit se lever comme un soldat pour réclamer nos primes », ont-ils scandé en chœur.
Une levée de boucliers qui sonne d’emblée comme une énième entrée en grève générale illimitée. D’ailleurs, ils se sont dits disposés à mener ce combat jusqu’à satisfaction complète. À l’heure où le chef de l’État Ali Bongo Ondimba prône un dialogue social, il serait judicieux que Rose Christiane Ossouka Raponda se hâte à ouvrir enfin les négociations avec ces agents qui revendiquent leurs primes à tout prix. Nous y reviendrons !