Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Art et Culture

GABON : La grotte Iroungou et ses vestiges datant du 14è siècle
Publié le mardi 30 mars 2021  |  Gabon News
Une
© Autre presse par DR
Une équipe d`archéologues et de spéléologues ont découvert dans la forêt gabonaise, une grotte avec une multitude d`ossements humains.
Comment


C’est au fond d’une grotte cachée dans la forêt dense du Sud du Gabon que le Français Richard Oslisly, un géo-archéoloque passionné, découvrait en fin 2018 une cavité recelant plusieurs squelettes et objets datant du 14ème siècle qui pourraient renfermer l’histoire de l’Afrique Centrale et du monde. Aujourd’hui, ces vestiges continuent de dévoiler leurs secrets.
Richard Oslisly, ce géo-archéologue d’origine française, après sa toute première découverte d’ossements humains et objets, avait lancé le début d’une enquête scientifique au sein du périmètre de la grotte Iroungou. Cette enquête ouverte donne l’espoir d’éclaircir quelques mystères d’une Afrique Centrale dont l’histoire demeure méconnue. « Cette grotte va nous permettre d’en connaître un peu plus sur ces peuples d’Afrique Centrale, largement méconnus de l’histoire », s’enthousiasme Oslisly.

En fin 2018, ce géo-archéologue passionné a mis au jour, dans le Sud du Gabon, cette cavité recelant de nombreux squelettes humains et objets datant de l’époque médiévale. C’est près de 30 squelettes, 39 dents percées de Panthères et de hyènes, ainsi que plus de 500 objets métalliques majoritairement en fer (couteaux, haches, pointes de sagaies, bracelets, colliers...). Ces objets et ossements humains auraient été retrouvés « sur trois niveaux, au bout des 25 mètres de corde nécessaires touchant le fond ». Une véritable « caverne d’Ali Baba » pour les scientifiques, qui a été découverte par ce chercheur français dans cette grotte baptisée Iroungou, au Sud du Gabon.Un an après cette découverte historique, le chercheur d’origine française commençait seulement à faire parler ces vestiges : une équipe d’anthropobiologistes était partie à la découverte de ces ossements qui suscitent l’excitation et l’espoir de la communauté scientifique de cette partie du continent. « C’est une découverte unique en Afrique, car les restes humains y sont quasi inexistants », s’émerveille auprès de l’AFP Richard Oslisly, 69 ans, à la tête de cette expédition financée par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et la Direction Environnement et Développement durable du groupe singapourien Olam, très présent au Gabon pour ses palmiers à huile.

Dans les villages autour d’Iroungou, les chercheurs ont bien interrogé les Anciens. En vain, personne ne connaissait l’existence de cette grotte, et les villageois disent n’avoir aucune idée de qui pouvaient être ces hommes et femmes. Aux dernières nouvelles, ces recherches lancées se poursuivent jusqu’à ce jour, afin d’approfondir les connaissances de plus d’un sur la grotte Iroungou.

INOE
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment