Les 22 et 23 avril prochains, le président gabonais ainsi que 39 autres dirigeants du monde prendront part, par visioconférence, à un sommet sur le climat, en vue de préparer la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) prévue en novembre 2021, à Glasgow.
Dans un communiqué publié, vendredi 26 mars, sur le site de la Maison-Blanche, l’administration Biden a fait état d’une liste de 40 dirigeants du monde invités au sommet sur le climat que le président des États-Unis organisera les 22 et 23 avril prochain. Avec ses homologues de la RDC, du Kenya, du Nigeria et de l’Afrique du Sud, Ali Bongo est un des rares chefs d’État du continent africain conviés à ce rendez-vous virtuel censé «galvaniser les efforts des grandes économies pour lutter contre la crise climatique», et donc préparer la COP26 prévue en novembre 2021, à Glasgow, en Écosse.
«Dans son invitation, le président [Joe Biden] a exhorté les dirigeants à profiter du Sommet pour expliquer comment leurs pays contribueront également à renforcer l’ambition climatique», précise le communiqué de la Maison-Blanche, qui ajoute que les échanges seront accessibles au public, car diffusés en direct.
Au Gabon, beaucoup estiment que l’invitation adressée à Ali Bongo dans le cadre de ces travaux est loin d’être fortuite. Le président gabonais est apparu ses dernières années comme un des leaders africains les plus impliqués dans la question du climat et de protection de la nature. Pour exemple, lors de la COP 21, au nom de son pays, Ali Bongo avait pris l’engagement de réduire d’au moins 50%, par rapport au niveau de 2010, les émissions de CO2 jusqu’à 2025. Il avait par ailleurs été porté à la tête du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique (Cahosc).