Au Gabon, les mois de mars et avril, parfois mai, lorsque la température n’est pas clémente, sont des périodes de grande pluviométrie occasionnant des inondations sur certaines surfaces et qu’en plus des habitats, quelques axes routiers sont engloutis comme le cas de l’axe routier Mouila-Guiétsou, au village Koumbanou, dans le canton Ngounié centrale, (département de la Douya-Onoye, à une vingtaine de kilomètres de Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié), où la route s’est inondée sur une distance d’un kilomètre dans la nuit de mercredi à jeudi.
La venue des pluies est une grâce pour les populations, la flore et la faune et atténue un tant soit peu la forte chaleur ressentie ces derniers temps dans les foyers de jour comme de nuit. Elles sont aussi un handicap du fait qu’elles provoquent des inondations et font des sans abris chez des humains, perturbent la circulation des usagers et piétons et limitent leurs mouvements.
Les pluies diluviennes de la semaine dernière et celles de la nuit de mercredi à jeudi derniers n’ont pas du tout été applaudies par les routiers et habitants du regroupement des villages Koumbanou dans le canton Ngounié centrale (département de la Douya-Onoye), en laissant la clairière pour amorcer la forêt du département de la Mougalaba (chef-lieu Guiétsou, 96 km de Mouila). Pour cause, de nombreux linéaires ont été immergés et ne pouvaient plus faire apparaître les nids de poules, ponts et autres zones d’obstacles telles que les virages. Pourtant, au-delà des efforts fournis par la direction provinciale des Travaux publics qui procède à l’ensoleillement et rechargement de la voie avec des dérivations des eaux, les eaux de pluie ont eu raison du linéaire.
Un cadre revenant d’Ilendo, un regroupement des villages du département de la Mougalaba, environ 40 km de Guiétsou, pour des besoins de famille, mais en partance sur Mouila, a eu la grande surprise de passer plus de temps que prévu à 25 km à peine de Mouila, pour attendre la diminution des eaux, à bord de son véhicule de ville, à moins d’un km du village Koumbanou, alors qu'en temps réel il amorce la descente d’Ilendo tôt tout en respectant au mieux les virages, bas-fonds et autres rares usagers. C’est vers 10h qu’il a essayé de forcer le passage, se rappelant qu’en l’état se trouvent deux ponts en bois défectueux et un troisième en fer métallique, d’où la zone dite de ’’trois ponts’’, non ensoleillée.
Toutefois, cet usager est arrivé à destination avec beaucoup de contraintes, la voiture ayant subi le supplice de la route et du climat. Mais il a souhaité que les services affectés pour ses usages «fournissent plus d’efforts pour rendre circulables, en toute saison, nos routes départementales, avec le concours des pouvoirs publics».