Pour convaincre le plus grand nombre de se faire vacciner contre le coronavirus avec le produit issu de la firme chinoise Sinopharm, la Première ministre a bien voulu répondre à toutes les préoccupations exprimées par les leaders des confessions religieuses. Rose Christiane Ossouka Raponda espère ainsi d’eux qu’ils rassurent leurs différentes communautés sur l’efficacité du vaccin dont elle a, elle-même, reçu une dose mercredi.
Elle le rappelle sur sa page Facebook, pour combattre efficacement le Covid-19, «la vaccination n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée». Pour autant, Rose Christiane Ossouka Raponda souhaite voir la majorité des Gabonais se faire vacciner comme elle l’a fait mercredi, 24 heures après le président de la République et des membres de sa famille, dont la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba.
Aussi, la Première ministre a-t-elle consenti à répondre à toutes les préoccupations exprimées par les leaders des confessions religieuses, en présence du ministre de la Santé et de son collègue ministre d’État à l’Intérieur. Il s’est agi, explique-t-elle, de «les éclairer au sujet de la vaccination face à la Covid-19». L’objectif de la cheffe du gouvernement est d’en faire des relais auprès de leurs différentes communautés afin de susciter le maximum d’adhésion.
«[Les leaders religieux] sont en effet des relais de premier plan auprès des populations. Il est donc important qu’ils bénéficient d’une information scientifique la plus complète possible», a-t-elle confirmé.
Ses interlocuteurs, pour leur part, assurent ne lui avoir rien épargné. «Nous sommes venus poser plusieurs questions au Premier ministre afin de nous permettre, à notre tour, de rassurer nos communautés et les populations entières. Nous voulions savoir comment ce vaccin est-il composé, comment est organisé le Plan national de vaccination», a rapporté le révérend Michel Francis Mbadinga au quotidien L’Union. Le porte-parole des leaders religieux indique en effet qu’il s’est avéré important pour eux d’aller «s’informer à la source pour ne pas se laisser convaincre par tous ces avis qui se contredisent au final».