Le marché de l’électricité devrait enregistrer une progression de 3,4% à l’horizon 2026. Une tendance qui pourrait également augmenter la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur. En 2018, le Gabon a importé 403 GWh d’électricité à partir de lignes des réseaux étrangers pour répondre à ses besoins en électricité.
De belles perspectives s’annoncent dans le marché de l’électricité. Selon un rapport de MarketInsightsReport, un prestataire spécialisé en études de marché basé en Caroline du Nord, ce secteur connaitra une croissance de 3,4% d’ici à 2026. Ce document s’avère être une base de données précieuse pour les stratèges d’entreprises.
En effet, le rapport fournit «une vue d’ensemble de l’industrie avec une analyse de la croissance et des données historiques et futuristes sur les coûts, les revenus, la demande et l’offre (le cas échéant). Les analystes de la recherche fournissent une description détaillée de la chaîne de valeur et de l’analyse des distributeurs. Cette étude de marché fournit des données complètes qui améliorent la compréhension, la portée et l’application de ce rapport», a souligné MarketInsightsReport.
Le document renseigne que le secteur de l’hydroélectricité devrait dominer le marché au Gabon. En 2018, le pays a produit 1 103,5 GWh d’électricité à partir des centrales hydroélectriques. Cependant, le pays est toujours dépendant de l’extérieur puisqu’en 2018, notamment, il a importé 403 GWh d’électricité à partir de lignes des réseaux étrangers pour répondre à ses besoins en électricité.
Par ailleurs, le rapport prévoit que les investissements étrangers pour augmenter la capacité de production d’électricité devraient stimuler le marché. En effet, le Gabon est l’un des rares pays où l’électrification urbaine a atteint plus de 97% en 2019. Cependant, l’accès à l’électricité dans les zones rurales reste faible par rapport aux zones urbaines. Du coup, «le gouvernement gabonais invite les investissements étrangers à augmenter la capacité installée pour répondre aux besoins en électricité des zones rurales», soutient le rapport.