Le Délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Dr Nicole Asselé a condamné avec véhémence le meurtre par arme blanche d’un élève à Libreville et d’une grave agression à coups de couteau d’un autre élève à Oyem (nord), deux événements tragiques reflétant le phénomène des violences chroniques en milieu scolaire devenu, relève-t-elle un « cancer lancinant et progressif contre la construction citoyenne de nos jeunes ».
« Ne pouvant rester insensible à ce double drame, ni se murer derrière une indifférence empreinte du dépit ou du fatalisme que peut engendrer la banalisation de tels incidents, le CLR condamne avec la dernière énergie ces actes de barbarie qui ne sauraient être consacrés en normes pour la jeunesse de notre pays », a fustigé Mme Asselé dans un post sur sa page Facebook.
Pour le CLR, la gravité et les dangers dont est porteur ce phénomène sordide, menacent fortement l’avenir du Gabon.
Le 16 mars courant, David Warren Mouloungui, un jeune élève âgé de 18 ans en classe de Terminal D au Lycée Paul Indjendjet-Gondjout (LPIG) de Libreville avait sauvagement était assassiné par un briguant après les cours. Le présumé meurtrier l’aurait tendu un guet-apens aux abords de l’établissement avant de le poignardé plusieurs fois.
Pour contribuer à juguler ce phonème des violences en milieu scolaire, le CLR a lancé le 17 mars 2021, un concours oral afin de sensibiliser et conscientiser la jeunesse gabonaise. Le concours met en scène dans les mini-vidéos des adolescents qui lancent les messages de paix.
« Sensibiliser, sensibiliser, et encore sensibiliser…et pas uniquement indexer et dénoncer : tel est le leitmotiv de ce rendez-vous du donner et du recevoir auquel le CLR invite toute la jeunesse gabonaise, à travers cette compétition que nous souhaitons salutaire et émulatrice », a-t-il lancé.