Resté longtemps en jachère, le projet relatif à l’adressage de la ville de Libreville et à la modernisation de sa gestion financière lancé officiellement le 3 juin 2014 dans la capitale gabonaise par les parties concernées dont l’Union européenne, l’Association internationale des maires francophone (AIMF) et bien sûr, la mairie de Libreville et en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo devra voir le jour en 2017.
Prenant la parole au nom du Conseil municipal, le 4ème maire adjoint de Libreville, M. Julien Assoumou Akué a remercié les différentes personnalités présentes à ce lancement et a informé les uns et les autres de ce que le présent projet serait le début d’un développement harmonieux de la capitale gabonaise. Il a réitéré la volonté des autorités municipales à poursuivre et à fortifier la coopération avec ses partenaires.
Pour l’un des partenaires à ce projet, à savoir l’U.E, représentée par Mme Cristina Martins Barreira qui a déclaré dans son allocution qu’elle se réjouissait de ce que le projet sur lequel l’institution qu’elle représente avait mis des moyens financiers conséquents était finalement lancé. Elle a déclaré que l’Union Européenne portait un intérêt particulier au projet d’adressage de la ville de Libreville qui devra, dans les trois ans à venir, donner une autre image de la capitale gabonaise.
Un dynamisme de la coopération des autorités locales et la société civile, a-t-elle indiqué. Cristina Martins Barreira a par ailleurs fait remarquer que d’énormes retombées financières au cours du fonctionnement de ce projet devrait permettre à la mairie de Libreville de se projeter parmi les villes les mieux organisées. Elle a cependant déploré le fait que les fonctions qu’elle occupe actuellement ne soient pas sédentaires car elle aurait bien voulu être en poste jusqu’à à la réalisation de ce projet.
Quant au Secrétaire Permanent de l’AIMF, M. Pierre Baillet, saluant au passage l’implication des plus hautes autorités gabonaises à la réalisation dudit projet, a laissé entendre qu’il reposait sur deux principales raisons, à savoir :le changement apporté au réseau par l’édile de Libreville, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda d’une part, et à la collaboration de l’AIMF avec la commission européenne dans plusieurs autres pays de par le monde d’autre part. Il a en somme, fait savoir que l’AIMF attendait, au-delà d’une simple participation, une culture fondée sur des valeurs de gouvernance, de respect de différence et surtout, un réel esprit d’entreprise.
Dans son adresse à l’endroit des personnalités, Mme le maire de Libreville, consciente du travail abattu par son prédécesseur, Jean François Ntoutoume Emane pour les efforts consentis en vue de la concrétisation du présent projet, a rendu un vibrant hommage à ce dernier pour avoir planté le socle d’une coopération avec l’AIMF et l’U.E, gagnant-gagnant. Un projet qui s’inscrit dans la modernisation de la cité gabonaise, vitrine par excellence de toute la nation. Pour elle, ce projet qui part de juin 2014 à mars 2017 n’aura finalement pas vu le jour, n’eût été l’immense sollicitude de l’AIMF avec son président, Mme Anne Hidalgo, Maire de la ville de Paris. Le recensement des activités taxables et l’adressage sont entre autres les actions que vise ce projet finalement porteur d’espoirs, a encore déclaré Mme le maire. Avant de clore son propos et de signer la convention avec le Secrétaire Permanent de l’AIMF, Rose Christiane Ossouka Raponda a laissé entendre que les responsabilités spécifiques incombaient à la Mairie de Libreville et à l’AIMF. Dans cet effet, la Mairie de Libreville devra mettre à disposition, un local devant accueillir le projet et devra présider l’observatoire fiscal local.
Elle devra aussi superviser le travail des équipes d’adressage et des services financiers. In fine pour elle, l’exemple de Libreville devra à la longue se poursuivre dans d’autres villes de l’Intérieur du Gabon. Au terme des différentes allocutions et la projection d’un documentaire montrant ce que sera ce projet, Rose Christiane Ossouka Raponda et Pierre Baillet ont signé la convention de partenariat sous l’œil vigilant du Premier ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo.