Libreville, Plusieurs personnalités du paysage politique et public gabonais ont sitôt réagi après l’appel à la contribution de tous pour la mise en œuvre du pacte social, tel que formulé par le Président gabonais Ali Bongo Ondimba lors de la rencontre des partis politiques de la majorité républicaine pour l’émergence tenue le week-end dernier aux jardins botaniques de Libreville.
Pour le Dr Davin Akouré, président de l’ANG, « cela correspond parfaitement à notre vision au sein de l’Alliance pour le Renouveau du Gabon (ANG), l’étude qui a été menée par le cabinet Mac Kinsey nous édifie tous. Nous avons toujours condamné les pratiques d’exclusion dans notre pays. »
« Sous d’autres cieux, lorsqu’il y a un problème qui touche l’ensemble de la population, tout le monde se mobilise…nous souscrivons à l’appel qui a été lancé et nous gardons notre liberté », a-t-il ajouté avant de lancer : « nous espérons que cette invitation apportera du nouveau pour le bien être des populations et ne sera nullement un cheque en blanc que nous ferons au chef de l’Etat qui du reste a compris qu’il faut deux bras pour faire avancer le pays. Ali Bongo Ondimba ne peut pas construire le Gabon uniquement avec le PDG. Le Gabon c’est aussi les autres compatriotes qui ont des compétences pour occuper des postes de responsabilité, apporter des idées positives ».
De même, Hervé Ossamané Onouvié, président de l’Union Démocratique et Sociale (UDS), parti de la majorité républicaine, a dit lors de l’annonce de la reprise d’activités de son parti, samedi dernier, qu’il adhérait à cette vision du chef de l’Etat.
« Je partage cette vision. Mais pour que celle-ci soit une perception réelle, il faut la vendre et la traduire dans les faits avec des femmes et des hommes compétents qui sont de vrais patriotes », a déclaré Hervé Ossamané Onouvié.
L’homme d’affaires Léon Ababé, ancien président de la fédération gabonaise de football, qui s’est exprimé par un communiqué, a perçu « un contrat du président Ali Bongo Ondimba avec le peuple gabonais afin de l’accompagner dans son projet de développement et de partage », à travers une volonté de « faire bouger les lignes », « la construction d‘un large rassemblement » et « la volonté de fédérer les forces diverses pour sortir le pays du prisme de ces inégalités frappantes, pour atteindre les objectifs de croissance économique solide et porteuse d’espoir pour ces milliers de gabonais ».
Selon lui, c’est un appel à combattre « des maux malheureusement encore présents dans une société bâtie sur des valeurs ancestrales de solidarité, d’assistance dans l’acceptation de l’autre dans sa différence ».
