Le chef de l’État a affirmé le 12 mars que le plan de vaccination du Gabon était prêt, au moment de la réception à Libreville de 100 000 doses de vaccin Sinopharm offert par la Chine. Selon Ali Bongo, les premiers à en bénéficier sont «les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées».
Le Gabon vient de réceptionner ses premiers vaccins contre le Covid-19, à raison de 100 000 doses. Avec ces vaccins, produits par le laboratoire Sinopharm et gracieusement offerts par la Chine, tout semble fin prêt pour l’ultime riposte contre le terrible virus, à en croire le chef de l’État. «Notre plan de vaccination est prêt», a affirmé Ali Bongo le 12 mars sur Facebook.
Selon les spécialistes, le vaccin Sinopharm ressemble aux vaccins «classiques» : le virus est inactivé au moyen d’un traitement chimique et injecté dans l’organisme pour le faire réagir et produire des anticorps capables de reconnaitre le Covid-19. Pour les Émirats arabes unis (EAU) faisant partie des premiers à avoir validé le vaccin Sinopharm, celui-ci est efficace à 86%.
Si le vaccin n’est pas (encore ?) obligatoire, le chef de l’État gabonais a tout de même indiqué que les premiers à en bénéficier seront «les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées». En attendant le lancement effectif de la vaccination, Ali Bongo a exhorté les populations au respect des gestes barrières.