Le directeur général de Perenco a affirmé le 10 mars que les compagnies pétrolières gabonaises sont jalouses de son succès. Selon Benoît de la Fouchardière, ce sentiment se traduit par des allégations selon lesquelles le groupe pétrolier et gazier franco-britannique serait (trop) proche des autorités gabonaises.
Des allégations fleurissent dans le domaine pétrolier selon lesquelles Perenco serait trop proche des autorités locales. Des affirmations rejetées par le directeur général du groupe pétrolier et gazier franco-britannique, qui estime qu’elles émanent de ses concurrents gabonais.
«La vérité est que notre succès rend certaines personnes jalouses. Nous avons tissé de bonnes relations avec les autorités gabonaises, car elles ont compris depuis longtemps l’intérêt de développer leurs champs matures grâce au savoir-faire technique de Perenco, reconnu localement. Nous avons également su être à l’écoute de leurs besoins, notamment en matière d’énergie, pour leur proposer des infrastructures Gas-to-Power indispensables à l’électrification du pays», a déclaré Benoît de la Fouchardière dans une interview parue le 10 mars sur theafricareport.com.
Ces derniers mois, Perenco a été sous le feu des projecteurs pour une affaire de pollution à Etimboué, département situé dans la province de l’Ogooué-Maritime au Gabon. «Nous mettons tout en œuvre pour contenir et traiter la pollution en étroite collaboration avec les autorités compétentes», a affirmé Benoît de la Fouchardière sans vouloir s’étendre davantage sur les dégâts causés par le groupe. Cet incident fait l’objet d’une plainte déposée à Libreville en janvier 2021 par le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), qui reproche également à l’opérateur de nuire aux communautés locales et interférer avec les autorités au détriment de l’intérêt général.