« Notre pays est en deuil ». C’est par ces mots que le président de la République de Côte d’ivoire, Alassane Ouattara a annoncé le décès de son premier ministre Hamed Bakayoko. Hospitalisé depuis le début du mois de mars à l’Hôpital américain de Paris et transféré en urgence en Allemagne dans la matinée du 6 mars, ce dernier a succombé à un cancer, ce mercredi 10 mars.
Le poste de premier ministre de Côte d’ivoire serait-il désormais maudit? C’est la question qui taraude les esprits depuis le décès successifs des premiers ministres Hamadou Gone Coulibaly et plus récemment de celui qu’on surnommait Hambak. En effet, la santé de ce dernier s’était brusquement dégradée ces derniers jours.
Le premier ministre ivoirien souffrait d’un cancer en phase terminale et avait été hospitalisé depuis le début du mois de mars à l’Hôpital américain de Paris, Hamed Bakayoko avant d’être transféré dans un état grave dans un établissement de Fribourg, en Allemagne.
L’annonce du décès a été rendue officielle sur la RTI par le directeur de cabinet du président ivoirien Fidel Sarassoro. « J’ai l’immense douleur de vous annoncer la mort du Premier ministre Hamed Bakayoko ce mercredi en Allemagne des suites d’un cancer », a-t-il indiqué. Dans le même élan, le chef de l’État Alassane Ouattara a, dans un message publié sur les réseaux sociaux, rendu hommage à celui qu’il considérait comme son « fils et proche collaborateur, trop tôt arraché à notre affection ».