Interdits suite à la note de service référencée n°026/PPL/DVP/CAB-CE, signée du directeur de la voie publique, le Commandant Nestor Ngoyabi le mois écoulé, les contrôles routiers semblent être de retour. En effet, plusieurs automobilistes font, à nouveau, face aux policiers le long de leurs chemins.
Excédés par le phénomène de racket duquel les agents de forces de l’ordre étaient passés maîtres, les taximen et autres automobilistes avaient porté la voix haute pour dénoncer ledit phénomène. Conséquence immédiate, les plus hautes autorités de la Police avaient décidé de suspendre les contrôles routiers.
Seulement, moins d’un trimestre après cette annonce forte, le naturel semble être revenu au galop. En effet, il n’est plus rare de croiser quelques agents postés dans certains carrefours des artères du Grand Libreville. Ces derniers, ne vérifient pas le respect des gestes barrières mais bien les documents afférents aux véhicules et ceux des conducteurs.
D’ailleurs, un transporteur urbain a révélé que « les policiers là sont plus fâchés qu’avant », a-t-il confié. Une situation assez incompréhensible tant officiellement, aucune autorisation n’a été donnée officiellement pour entrevoir une reprise desdits contrôles. S’agit-il d’une insubordination manifeste savamment entretenue par une caste d’agents véreux prêts à tout pour arrondir leurs fins de moi?
Pour sa part, le Commandant Nestor Ngoyabi avait clairement indiqué que « tout policier pris en flagrant délit de contrôle, sera immédiatement présenté devant un conseil extraordinaire qui statuera sur sa révocation », avait-il lancé en guise d’avertissement. Va-t-il mettre en pratique ses paroles ? On l’espère en tout cas du côté des transporteurs terrestres.