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Gabon : Le Symefoga interpelle Ali Bongo sur le racket du Copil autour des tests Covid
Publié le vendredi 5 mars 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Gabon: des étudiants en médecine épinglés pour trafic de tests Covid-19
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Le Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga) a appelé l’attention d’Ali Bongo le 3 mars à Libreville, sur la mise en place par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil-Coronavirus) d’«un système de racket en rendant payant les tests de dépistage du Covid-19».

A bout de patience, le Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga) a décidé d’interpeller le chef de l’Etat sur une pratique honnie autour du Covid-19. Le 3 mars à Libreville, le syndicat a appelé l’attention d’Ali Bongo sur le fait que le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil-Coronavirus), dirigé par le Premier ministre, a mis en place «un système de racket en rendant payant les tests de dépistage du Covid-19».

Le président du Symefoga a regretté que ces tests soient imposés pour des gestes courants tels qu’aller au restaurant, aux lieux de culte ou se déplacer sur le territoire national. Après l’institution du paiement des dépistages au Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national, entre octobre 2020 et février 2021, le Copil a amassé plus de 1,2 milliards de francs CFA. Si le gouvernement a récemment annoncé la gratuité des tests de dépistage, les tests VIP eux, facturés à 20 000 francs CFA, sont toujours en vigueur.

«La gratuité annoncé des tests ne nous semble que le meilleur moyen de pousser les Gabonais à payer 20 000 francs CFA parfois sans reçu», a regretté Adrien Mougougou, président du syndicat des médecins publics. Par ailleurs, le Symefoga a saisi l’occasion pour rappeler au président de la République que le personnel médical et paramédical attend toujours l’effectivité des promesses annoncées par lui-même.

Il s’agit des moyens de protection, de l’amélioration des plateaux techniques, et du transport gratuit. A ces promesses s’ajoute l’indemnité Covid-19. «Comment comprendre que les nombreuses réclamations induites par un paiement à la va vite de l’indemnité Covid-19 alors qu’on parle d’un reliquat de plus de 400 millions de francs CFA (300 millions pour la PIP et 100 millions sous forme de bons de caisse non retirés) ?», a demandé Adrien Mougougou.
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