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«Le PSD n’est pas dans l’opposition», assure Jonathan Ignoumba
Publié le jeudi 4 mars 2021  |  Gabon Review
Jonathan
© L'Union par DR
Jonathan Ignoumba, vice-président de Les Démocrates
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Ayant vu le poste de 2e questeur lui échapper au Sénat lors de la récente élection des membres du bureau au profit du Parti social-démocrate (PSD) soutenu par le Parti démocratique gabonais (PDG), le 5e vice-président du parti Les Démocrates (LD) indique que ce poste aurait dû échoir à un parti de l’opposition. Or, celui de Pierre-Claver Maganga Moussavou n’en est plus un depuis son alliance avec Ali Bongo et ses différents soutiens.

Le parti de Guy Nzouba Ndama qui vient de voir lui échapper le poste de 2e questeur du Sénat à la suite de l’élection des membres du bureau de l’institution, le 1er mars dernier, en est convaincu : «C’est le PDG qui a soutenu habilement le PSD et son unique sénateur.» 4e vice-président des Démocrates (LD), Jonathan Ignoumba estime chez nos confrères du quotidien L’Union ce jeudi 4 mars qu’en tant que 2e force du Sénat, c’est à sa formation politique qu’aurait dû revenir de droit ce poste. D’autant plus que, explique-t-il, «selon une règle dans la maison, certains postes du bureau du Sénat reviennent traditionnellement à l’opposition».

Or, contrairement au discours actuel de Pierre-Claver Maganga Moussavou, le député de Mongo affirme que «le PSD à qui vient d’échoir le poste de 2e questeur [du Sénat] n’est pas dans l’opposition, mais dans la majorité. C’est d’ailleurs sous cette étiquette que Mme Albertine Maganga Moussavou, l’épouse du président du PSD, a été élue 6e secrétaire de l’Assemblée nationale, un poste réservé à la majorité, en étant membre du groupe parlementaire FDR qui regroupe PSD, le CLR, Démocratie nouvelle et des Indépendants».

Pour Jonathan Ignoumba, «on ne peut pas se prévaloir de deux bords politiques à la fois». Aussi, considère-t-il qu’au palais Omar Bongo Ondimba, Les Démocrates qui ont 4 représentants et un groupe parlementaire ont été «floués» et «écartés délibérément par le PDG qui a le monopole absolu des élus dans les deux chambres du Parlement». Ceci, regrette-t-il, au mépris de la loi organique du Sénat qui, en son article 6, alinéa 2, dispose que toutes les sensibilités politiques du Sénat sont représentées au bureau.
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