Représenté par sa ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, le Gabon a participé à la 46ème session du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) dont il est membre depuis octobre 2020. En Afrique, le pays est considéré comme l’un des plus protecteurs notamment en matière de droit des femmes, des mineurs et des minorités.
Quatre mois après son élection au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le Gabon a pris part mercredi à la 46e session de cette institution. Sa ministre de la Justice, choisie pour le représenter, a prononcé un discours dans lequel elle a rappelé les nombreuses initiatives prises ces dernières années, notamment en matière de protection des droits des femmes, des mineurs et des minorités.
Erlyne Antonela Ndembet Damas a notamment rappelé la mise en place en novembre 2020 d’un Centre d’appel gratuit permettant aux victimes et aux témoins, par leurs dénonciations, de déclencher l’action publique en vue de la sauvegarde de l’intégrité des enfants victimes de maltraitance, de discrimination et de marginalisation.
Le Garde des Sceaux a également mentionné la création au sein de la prison centrale de Libreville d’un centre d’examen au profit des mineurs incarcérés pour leur permettre de préparer leurs diplômes nationaux, ainsi que l’élaboration d’une stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités homme-femme axée sur 33 actions prioritaires, à l’initiative de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba.
Pour autant, le Gabon ne compte pas s’endormir sur ses lauriers. « Des efforts restent à faire et d’autres mesures concrètes doivent être encore prises », a assuré la ministre, ajoutant que « notre pays continuera à travailler à rendre effectifs les droits de l’Homme et soutiendra toujours toutes les initiatives visant au renforcement de leur protection et de leur garantie ».
Au sein du CDH de l’ONU, le Gabon n’entend ni chômer ni faire de la figuration
Durant les trois années qui viennent, le Gabon n’entend donc pas chômer, ni faire de la figuration en matière de droits de l’Homme. Le pays s’engage à faire encore mieux . «Le Gabon a été élu le 20 octobre dernier, membre de ce Conseil pour les trois prochaines années. Conformément à notre engagement constant en faveur de la garantie de tous les droits humains, nous entendons, à ce titre, renforcer nos efforts de promotion et d’accompagnement de toutes les initiatives en faveur des droits de l’homme, au niveau national et au niveau international», a promis Erlyne Antonela Ndembet Damas.
Durant son mandat au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, les priorités du Gabon porteront en particulier sur deux axes principaux : « la protection des groupes vulnérables, particulièrement les enfants, les femmes et les détenus, ainsi que la garantie d’une meilleure santé pour l’ensemble de la population ». Une nécessité à l’heure où la pandémie de Covid-19 continue de sévir.