Le 1er salon international du commerce, de l'art et de l'artisanat africain (SICA) qui s’est déroulé du 28 mai au 2 juin 2014 à Libreville a donné lieu à une conférence-débat au cours de laquelle les professionnels de ces secteurs ont examiné les voies et moyens pour vulgariser la loi " Africa Growth Opportunity Act" qui facilite les conditions d’exportation des produits africains vers les Etats-Unis.
Si l'objectif, dès l'ouverture du 1er salon international du commerce, de l'art et de l'artisanat africain (SICA), était de permettre aux Petites et Moyennes Entreprises du Gabon d’entrer directement en contact avec de potentiels investisseurs, les activités de ce salon avaient également pour but d'inciter les producteurs locaux à exporter leurs produits vers les Etats-Unis.
C'est à ce titre qu'a été organisée lundi 2 juin 2014, une conférence-débat sur la vulgarisation des opportunités de l’Africa Growth Opportunity Act (AGOA), cette loi américaine qui a pour objectif de favoriser le développement de l'exportation des pays africains vers les Etats-Unis, notamment à travers une exonération de taxes sur 6500 produits, selon un cahier de charges pré établi.
Malgré les avantages de développement qu'offre cette loi, force est de constater néanmoins l'inexistence des produits gabonais sur le marché américain. Pour les conférenciers, c'était là l'occasion de donner aux entrepreneurs locaux, des solutions qui pourraient les aider à inverser cette tendance.
« La loi n'est pas assez vulgarisée au niveau du Gabon, bien que nous ayons beaucoup d’entreprises dont les produits pourraient être compétitifs sur ce marché. Aussi avons-nous décidé d’en discuter ce matin pour permettre aux producteurs que vous êtes, de voir à quel niveau nous avons des problèmes et quels sont les obstacles liés à l'exportation de nos produits sur ce marché », a souligné la présidente du comité d'organisation du SICA lors de l'ouverture des travaux.
Une préoccupation qui trouve tout de même une réponse immédiate car des mesures pour inciter l'exportation des produits gabonais ont été prises, et la suppression des taxes sur les produits locaux exportés en est un exemple concret.
La responsabilité revient alors aux producteurs locaux de s'engager dans l'exportation afin de bénéficier des avantages de cette mesure car, il est inconcevable qu’en dehors des produits issus de l'industrie extractive qui s'exportent bien dans le cadre de l'AGOA, le Gabon ne puisse pas exporter des produits d'autres secteurs quand on sait que le pays regorge d’une grande variété de produits issus de l'artisanat, entre autres.
La responsabilité revient alors aux producteurs locaux de s'engager dans l'exportation afin de bénéficier des avantages de cette mesure car, il est inconcevable qu’en dehors des produits issus de l'industrie extractive qui s'exportent bien dans le cadre de l'AGOA, le Gabon ne puisse pas exporter des produits d'autres secteurs quand on sait que le pays regorge d’une grande variété de produits issus de l'artisanat, entre autres.