En tournée dans plusieurs pays africains membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), le ministre nigérian du pétrole Sylva Timipre a fait escale au Gabon. Reçu par son homologue Vincent de Paul Massassa ce samedi 20 février pour une séance de travail hautement stratégique, les deux personnalités ont notamment évoqué le respect des quotas imposés par l’organisation dans le but de stabiliser à la fois la demande mondiale et les prix des marchés.
En mission dans les différents pays africains membres de l’Organisation des producteurs de pétrole (OPEP), sur instruction du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord relatif à la Déclaration de coopération signée le 12 avril 2020, le ministre nigérian du pétrole a fait escale au Gabon. Accueilli par son homologue Vincent de Paul Massassa ce 19 février, ce dernier n’a pas manqué au cours de la séance de travail qui a eu lieu un jour plus tard, de réitérer la volonté de l’organisation notamment sur le « respect des quotas ».
En effet, dans un contexte de stabilisation du prix du baril ces dernières semaines, Sylva Timipre a rappelé à son homologue la nécessité de maintenir le cap fixé par l’Opep. S’il a en toute bonne fois, reconnu qu’il existait quelques « failles avec la communication des données fournies par les cabinets indépendants » dans le cadre de cet accord, « l’envoyé spécial de l’OPEP » a surtout rappelé à son homologue, la nécessité de poursuivre les efforts conjoints.
Par ailleurs, en plus d’être « tombés d’accord sur certains contrats avec le Gabon « qui est un membre respecté de l’organisation » », les deux personnalités se sont comme l’a rappelé le ministre gabonais au sortir de cette séance, « encouragées à honorer leurs engagements de façon progressive, en comblant les écarts observés, comme le font plusieurs membres signataires de la Déclaration de coopération ». Pour rappel, dans le cadre de cet accord, le Gabon est passé de 227 000 barils/jour en mai 2020 à 205 000 barils/jour en janvier 2021.