Face aux besoins significatifs, en infrastructures énergétiques notamment, l’exécutif gabonais à travers son bras séculier la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a décidé de solliciter l’expertise étrangère. Ainsi, après le Turc Desiba dont le projet de construction de la centrale solaire de Mouila a pris un tournant décisif le 10 février dernier, c’est au tour du Saoudien Al Sharif de poser les bases d’une collaboration sur le long terme avec l’opérateur gabonais.
Conscient du fait que « la croissance des secteurs productifs ne pourra être réalisée que sous réserve d’adresser un certain nombre de prérequis notamment dans le domaine de l’énergie », l’exécutif entend multiplier les partenariats en vue de redynamiser ce secteur. Ainsi, après avoir matérialisé un premier accord en ce sens avec le Turc Desiba Energy visant entre autres la construction d’une centrale solaire à Mouila, la SEEG en a paraphé un second avec le saoudien Al Sharif Group.
En effet, axé sur la sécurisation électrique de la ville de moanda, cet accord signé entre la SEEG et le groupe Saoudien, devrait permettre une fourniture optimale en énergie sur les lignes Moanda-Bakoumba à la frontière du Congo et Moanda-Mounana-Lastourville-Koulamoutou. Fourniture qui devrait offrir par la même occasion une double possibilité à savoir : la satisfaction des besoins sociaux en énergie et le développement de nouvelles industries.
Soulignant également la volonté de l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi) d’attirer de plus en plus d’opérateurs privés dans le pays, cet accord avec le groupe saoudien pourrait d’ailleurs s’accompagner de nouvelles possibilités, puisque le même groupe pourrait réaliser de nombreux projets dans le secteur de l’énergie.