Les habitants du quartier Ondogho, dans le 6e arrondissement de Libreville, n'en peuvent plus de la vie du désert qui leur est imposée par la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG). Le calvaire engendré par la pénurie d'eau pousse, en effet, la population dudit quartier à se rabattre vers des puits de fortune et autres points d'eau d'origine douteuse. Une situation plus qu'alarmante vécue par les populations de ce quartier situé en face de la cité de la Garde républicaine (GR), où l'eau du robinet devient un luxe auquel elles n'ont guère accès.
Faute de mieux, hommes, femmes et enfants sont contraints de se tourner vers d'autres sources d'alimentation pour leurs besoins domestiques. Il reste qu'en optant pour un approvisionnement tous azimuts en eau, ces personnes s'exposent à toutes sortes de dangers. Car ce n'est un secret pour personne : les cours d'eau qui traversent notre capitale servent soit de récepteurs des eaux des fosses septiques pour certains ménages situés à proximité de ceux-ci, soit de décharge à ordures dans les quartiers à forte démographie, où les bacs n'arrivent pas à contenir tous les déchets.
