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Covid-19 & religion : le pasteur Bruno Ngoussi célèbrera ses cultes dans les marchés
Publié le mercredi 17 fevrier 2021  |  Gabon Review
Présidentielle
© Gabon Review par DR
Présidentielle au Gabon : «2023 ne sera pas 2016», dixit Georges Bruno Ngoussi
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Soupçonnant une forme de harcèlement de la part du gouvernement dont il a reçu deux membres le dimanche 14 février dernier pour lui interdire de recevoir plus de 30 personnes malgré son respect du protocole sanitaire, le responsable de l’Église internationale Nazareth a annoncé ce mardi 16 février la suspension de ses cultes au siège d’Okala pour les célébrer trois semaines durant dans les marchés, les arrêts de bus et devant les banques où le Covid-19 semble moins circuler à l’entendement des autorités.

L’Église internationale Nazareth suspend pour une durée de trois semaines ses cultes habituellement célébrés à son siège sis au carrefour Okala, à Libreville. L’annonce a été faite ce mardi par son premier responsable, le révérend pasteur Georges Bruno Ngoussi. La raison évoquée : le sentiment de harcèlement des autorités gabonaises vis-à-vis de l’Église et même de certains leaders religieux qu’il dit ressentir depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus.

Le dimanche 14 février dernier en effet, l’homme d’Église a reçu la visite des ministres de la Santé et de la Défense nationale qu’accompagnaient plusieurs agents des forces de l’ordre appartenant aux brigades mixtes chargées de veiller au respect des mesures gouvernementales visant à freiner la nouvelle flambée de l’épidémie. Les deux membres du gouvernement l’auraient enjoint de respecter la limitation à 30 du nombre de personnes devant assister au culte, y compris si celui-ci se déroule en plein air. Ayant choisi cette option, Georges Bruno Ngoussi assure par ailleurs qu’il respecte scrupuleusement le protocole sanitaire édicté par le gouvernement.

«C’est une mesure qui tend à une certaine discrimination, estime le pasteur. On ne sait pas si dans les esprits des gouvernants le coronavirus suit l’Église. On a l’impression qu’au marché, dans les arrêts de bus et devant les banques où il y a de longues files d’attente le virus ne circule pas, mais qu’il faut attendre l’ouverture des églises pour que le virus circule à nouveau.»

Pour réagir à ce qu’il considère comme «une chasse à l’homme» lancée par les autorités, le responsable de l’Église internationale Nazareth envisage d’aller célébrer ses cultes durant les trois prochaines semaines dans les lieux où le Covid-19 semble circuler le moins, donc dans les marchés, aux arrêts de bus et devant les banques et même le laboratoire Pr Gahouma de Libreville, qui reçoivent quotidiennement du public sans que la mesure de distanciation physique d’un mètre au moins soit respectée.
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