Les nouvelles restrictions annoncées le 12 février par le gouvernement pour dit-on mieux lutter contre la propagation de la deuxième vague du Covid-19 considérée très dangereuse, imposent le réaménagement du calendrier scolaire qui était déjà au départ très décriée dans l’opinion en raison de son non exhaustivité d’horaires requis.
L’année scolaire 2020-2021 pourrait-elle emboiter le pas à celle écoulée ? C’est la question doublée d’inquiétudes qui taraude les esprits de nombreux enseignants et parents d’élèves. Tous les ingrédients semblent réunis. Les cours devront maintenant s’arrêter entre 14 h et 15h sur toute l’étendue du territoire à cause du couvre-feu ramenée à 18h00. La marge devra permettre aux élèves de rallier à temps leurs domiciles.
Une difficulté double pour tous les établissements scolaires publics. Ceux-ci avaient déjà opté pour le système turn-over afin de pallier la sempiternelle problématique des effectifs pléthoriques. Avec le nouveau calendrier réaménagé, le bouclage des programmes scolaires devait être assurément remis en cause.
Les nouvelles restrictions semblent déjà donner raison au Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) de l’Université Omar Bongo (UOB) qui réclame du gouvernement la déclaration de l’année blanche au sein de ce temple du savoir, plombé comme d’autres du pays par la crise sanitaire du Coronavirus.