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Gabon: le doyen de la faculté de médecine reporte les soutenances de thèse pour des raisons fallacieuses
Publié le mardi 16 fevrier 2021  |  Gabon Media Time
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© Gabon Review par DR
Pr Jean François Meye, professeur de gynécologie obstétrique, médecin à la Fondation Jeanne Ebori et doyen de la Faculté de médecine
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La nouvelle a été rendue publique par le Pr. Jean François Meye, doyen de la Faculté de Médecine de l’Université des sciences de la Santé (USS) le vendredi 12 février dernier via une note d’information parvenue à la rédaction de Gabon Media Time. En effet, les soutenances prévues se tenir en mai 2020 viennent à nouveau d’être reportées sine die au grand dam des futurs impétrants las d’être trimballés pour leurs diplômes.

Prévues pour mai 2020, puis renvoyées à septembre 2020 sans aucune note interne, les soutenances des étudiants en dernière année de la Faculté de médecine à l’Université des sciences de la santé (USS), ne sont à ce jour toujours pas fixés sur la date à laquelle ils pourront présenter et soutenir leur thèse après 7 années d’études. En cause, une impréparation à peine voilée par le doyen de ladite faculté le Pr. jean François Meye.

En effet, dans sa récente note d’information rendue publique le vendredi 12 février dernier, il annonçait un énième report pour « des raisons d’organisation ». Un motif tiré par les cheveux qui a causé l’ire des futurs impétrants qui ne savent plus à quel saint se vouer. « Plus d’un an que ces dernières sont repoussées sans cesse à dire qu’en dépit de la pandémie les fonds ont été mis à disposition et que les autres universités continuent, malgré la 2ème vague à faire soutenir leurs impétrants », a déploré un étudiant concerné.

Si l’Etat via les autorités rectorales de ladite université joue au « contre la montre » dans ce processus de finalisation de parcours, il y a néanmoins lieu de se questionner sur le sort réservé aux postulants. Et ce, d’autant plus qu’à l’instar des entités privées qui ont simplement renvoyé tous les stagiaires à la maison pour cause de risque trop élevé, la grande majorité des futurs docteurs est sans activité. Comment parviendront-ils à supporter les charges inhérentes à leur vie quotidienne ? Personne ne semble y avoir pensé.

Au moment où le pays est secoué par une deuxième vague de contaminations à la Covid-19 et qu’un besoin en personnel qualifié se fait ressentir au sein des structures sanitaires, le report de ces soutenances constitue à n’en point douter un handicap. Ce sont des dizaines de professionnels de santé dont le pays est privé du fait de l’incapacité des autorités de l’USS à organiser une simple session de soutenances.
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