Bien maîtriser les données personnelles et leur écosystème dans le domaine de la santé. Tel a été l'objet de la campagne de sensibilisation que vient de mener la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) à l’endroit des praticiens de santé et secrétaires généraux sous le thème " Le traitement des données personnelles relatives à la santé : droits et obligations ".
Cette mission, qui s'est tenue dans les locaux du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) a été l'occasion pour les spécialistes du traitement des données personnelles de montrer les dangers d'une mauvaise exploitation des données personnelles en milieu hospitalier. L'activité a été organisée dans le prolongement de la Journée mondiale de la protection des données personnelles célébrée chaque 28 janvier. Deux jours durant les directeurs généraux des CHU, médecins chefs et responsables des structures de santé, secrétaires généraux des départements ministériels étaient au fait de ces notions inhérentes aux droits des personnes physiques et obligations des personnes morales.
S'il est vrai que le secret médical reste le sacro-saint principe de tout praticien, comme l'a indiqué le directeur général du Chul, Dr Marie-Thérèse Vane, il reste que l'actualité a plusieurs fois été marquée par des fuites d'informations personnelles liées à des secrets médicaux. C'est d'ailleurs ce qui a justifié la tenue de cet échange dans un milieu hospitalier où sont souvent ventilées des données personnelles telles que l'identité du patient et autres.