Les élèves de classes de 3e1, 2nd3 1er L et terminale Bac pro du lycée Blaise Pascal de Libreville ont procédé, le 3 juin 2014, sous l’encadrement de leurs enseignants, à la présentation d’une maquette en 3D de ce qui pourrait, selon eux, être le futur musée des Arts et Traditions. En gros, le «musée idéal de Libreville».
Initié par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et mené par un collectif d’enseignants du lycée Blaise Pascal de Libreville et leurs classes, avec le concours de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) mais aussi d’un architecte de Libreville et du Musée des arts et traditions, la maquette 3D du «musée idéal de Libreville» a été présentée, le 3 juin 2014, dans le cadre de la clôture du projet Action pédagogique pilote monde (APP) «architecture responsable en 3D».
Lancé le 17 janvier dernier avec quarante projets de maquettes qui devaient répondre à quatre critères – l’esthétique, la faisabilité de production, l’espace extérieur, la représentation politique et culturelle-, le projet d’action pédagogique pilote monde sur l’architecture responsable en 3D a débouché, après plusieurs votes et tris, sur la maquette de la lycéenne Naomi Bagnet Akouré, inscrite en classe de 3e 8.
«Le projet consistait à imaginer le musée idéal de Libreville. À travers l’APP on cherche à enseigner différemment, en impliquant les élèves dans un projet. Cela leur permet d’aborder différentes disciplines sous un nouvel aspect. Et ces disciplines, ici, étaient l’histoire, la géographique, les lettres, les mathématiques et la documentation à travers des excursions vers le Musée des arts et traditions, les professionnels de l’architecture, l’ANGT», a précisé le professeur de Lettres, Valérie Bardy-Guillemant avant d’indiquer que «cette approche leur permet de comprendre que tout ce qu’ils font au collège, au lycée a un impact dans leur quotidien. C’est aussi pour donner quelque part des motivations un peu plus fortes à des élèves qui pour certains ne trouvent pas forcement des intérêts dans le scolaire».
«Au niveau de l’ANGT, notre contribution a consisté à amener les lycéens sur le site de construction des logements sociaux d’Angondjé pour leur expliquer le principe du Smart-code qui consiste à construire une cité où on peut retrouver une école, une épicerie, en somme les structures de base. Pour des jeunes élèves, je pense qu’ils se sont bien débrouillés. C’est un bon démarrage pour un projet pilote de cette envergure», a déclaré la directrice des relations publiques et communication de l’ANGT, Virgine Akelé Mozogo.
Selon l’équipe de pilotage du projet, celui-ci se limite pour l’instant au caractère scolaire. L’équipe aurait cependant souhaité présenter la maquette retenue à des professionnels du monde de l’architecture en vue de juger de l’opportunité de sa concrétisation sur le terrain.
