Après la reprise de la grève, le 18 janvier dernier, le personnel de la Haute autorité de la communication (Hac) a opté pour le durcissement de leur débrayage, le 3 février. Ils ont scellé le portail principal, mettant un terme aux activités de cette institution.
Visiblement excédés par la non-résolution de leurs revendications, notamment le paiement intégral de 22 mois d’arriérés de salaire et de prime, le Syndicat des agents de la Haute autorité de la communication (Hac) a décidé, le 3 février, de corser son mouvement de grève. Les agents ont barricadé les entrées pour empêcher le fonctionnement régulier du régulateur des médias.
«Depuis la fermeture, la tutelle nous propose le paiement immédiat de trois mois. Nous disons non ! Sur 12 mois, nous n’admettons pas cela. Nous voulons notre dû, les 12mois», a fait savoir Armand Mabika, le président du Syndicat. Sur les banderoles étalées sur les grilles du portail, ils demandent «le retour dans un bref délai au siège des 9 Étages, la révision du fichier de paiement des primes des agents, l’examen des situations des agents en attente des intégrations, le renouvellement des contrats-Hac aux agents hors-statut, les 12 mois d’impayés de primes (Hac), les 10 mois d’impayés de primes (Conseil national de la communication), la reprise des travaux du siège, le bus de transport, les Redevances de la Hac, ainsi que le départ du Secrétaire général de la Hac».
Pour justifier la demande du départ du SG de la Hac, les agents estiment qu’«il nargue tout le monde, se prend pour un ministre pour ne pas dire le président de la Hac». «Il détient le fichier de paiement du personnel et dans ce fiche, il sélectionne discrètement certains qui sont payés au détriment des autres agents», a expliqué le président du syndicat. Le personnel ne compte pas fléchir jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.