Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Gabon : Le « journaliste » Stive Roméo Makanga condamné à 1 million de FCFA d’amende et 10 millions de FCFA de dommages et intérêts pour diffamation à l’encontre de l’ex-vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou
Publié le vendredi 5 fevrier 2021  |  LaLibreville.com
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Vice-Président de la République : M. Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU
Comment


Le tribunal correctionnel de Libreville a rendu son jugement hier, mercredi 3 février, dans cette affaire en lien avec le « Kévazingogate ».

« M. Makganga a été incapable d’apporter la moindre preuve concernant cette affaire du Kévazingogate et de l’implication de notre client dans celle-ci », ont réagi, satisfaits, les avocats de l’ex-vice-président après le délibéré.

Ex-vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou avait porté plainte pour diffamation et outrage à l’encontre de Stive Roméo Makanga, responsable du site Kongossanews. Ce dernier a été lourdement condamné pour « outrage » et « diffamation ». Il écope d’un million de francs CFA d’amende et doit par surcroit verser 10 millions de francs CFA à M. Maganga Moussavou

Pour rappel, fin février-début mars 2019, près de 5 000 mètres cube de kévazingo, une essence rare et sacrée au Gabon, d’une valeur d’environ 7 millions d’euros, avaient été découverts dans deux sites d’entreposage appartenant à des sociétés chinoises, sur le port d’Owendo, à Libreville.

Une partie des grumes découverts sur le port était chargée dans des conteneurs aux documents falsifiés : y figurait le tampon du ministère des Eaux et Forêts indiquant une cargaison d’okoumé, une autre essence de bois, dont l’exploitation est autorisée.

Après la découverte de ces documents falsifiés, le responsable du ministère des Eaux et Forêts au port et son équipe avaient été arrêtés, soupçonnés d’implication dans ce trafic.

Mais le 30 avril 2019, 353 de ces conteneurs, placés sous l’autorité de la justice, s’étaient mystérieusement volatilisés. 200 containers ont par la suite été retrouvés dans les entrepôts de deux entreprises différentes, toujours dans l’établissement portuaire. Plusieurs hauts-fonctionnaires avaient alors été mis à pied.

Deux à trois semaines plus tard, cette affaire, au fort écho médiatique, avait fait ses premières victimes politiques avec le limogeage, le 21 mai 2019, du vice-président, issu de l’opposition, Pierre-Claver Maganga Moussavou, et du ministre des Forêts, Guy-Bertrand Mapangou.

Une décision judiciaire qui pourrait faire jurisprudence

Deux ans plus tard, le délibéré du tribunal correctionnel de Libreville sonne comme un avertissement à l’encontre de certains médias, notamment de sites d’information en ligne, qui, sous couvert de liberté de la presse, publient régulièrement de fausses informations.

De ce point de vue, l’affaire « Makaga vs Maganga Moussavou » pourrait faire jurisprudence et permettre à une profession, où la rigueur et l’objectivité ne sont pas les choses les mieux partagées, de balayer devant sa porte.
Commentaires


Comment