Un an après sa disparition, ses compatriotes gardent de cet ancien haut commis de l’Etat l’image d’un homme généreux et sensible aux problèmes des plus faibles.
4 février 2020-4 février 2021. Il y a un an, la mort arrachait Patrick Assélé à la vie à 55 ans. La nouvelle de cette disparition est tombée chez ses proches, amis et connaissances telle un couperet. Douze mois après son départ, son image reste vivace dans les esprits et beaucoup ne sont pas prêts de l’oublier. Car, il avait fait de l’humanisme tout un mode de vie. Son sens de la générosité a fini par le rapprocher davantage des plus démunis dont il était devenu un fervent défenseur de la cause. Sans pour autant revendiquer une quelconque rétribution ou faire de publicité. Bien que discret, Patrick Assélé était avant tout une force agissante et un homme de parole dont les actes témoignaient de son pragmatisme. « Un homme ne doit pas se faire entendre par le bruit de ses pas quand il marche », disait-il.
N’eut été son patronyme, il était difficile pour beaucoup de lui attribuer une quelconque filiation avec la famille présidentielle. Son sens de l’humilité et sa proximité avec le bas peuple ont fait de lui un homme sociable à souhait. Contrairement à certains qui profitent de leur situation de fils d’aristocrates pour abuser des plus faibles, perpétrer des coups, bénéficier de tous les privilèges, faire du chantage et du trafic d’influence, l’homme a préféré garder sa tête sur ses épaules. Ancien directeur général de l’Agence nationale d’investigations financières (ANIF) et de la Société gabonaise des transports (SOGATRA), il était également un passionné des médias. Infos Gabon garde de Patrick Assélé le souvenir d’un patriote pour qui une presse professionnelle renvoyait au reste du monde une image crédible du pays. Raison pour laquelle il ne cessait de plaider auprès des décideurs en faveur d’une presse de qualité. Un an après sa mort, les Gabonais le pleurent toujours.