Le ministre de l’Intérieur a décliné le 1er février, les dérogations relatives à la fermeture des frontières terrestres du Gabon. Une manière pour Lambert-Noël Matha de répondre aux interrogations nées de la décision prise par son collègue de la Défense le 30 janvier.
Face aux nombreuses interrogations nées de la fermeture des frontières terrestres, le ministre de l’Intérieur vient de voler au secours de son collègue de la Défense. Dans un communiqué publié 1er février, Lambert-Noël Matha a décliné les dérogations relatives à la fermeture des frontières annoncée par Michaël Moussa Adamo le 30 janvier.
Ainsi, la circulation des citoyens gabonais dans les pays de la sous-région d’Afrique centrale et celle des ressortissants des pays de la sous-région souhaitant regagner leur pays respectif, est autorisée sous conditions. Les personnels des institutions internationales ou sous-régionales en provenance de l’extérieur ou en partance du Gabon, quant à eux, sont d’emblée autorisés à franchir les frontières. L’approvisionnement continu des marchés en denrées alimentaires et autres produits de première nécessité est elle aussi autorisée, tout comme l’approvisionnement en produits pétroliers, gaziers et pharmaceutiques. Dans le cadre de toutes ces dérogations, il faudra cependant présenter aux postes frontières un test négatif au Covid-19 d’une validité de 72 heures au plus.
La fermeture des frontières terrestres du Gabon a été décidée suite à la hausse des cas de contamination au Covid-19. Lambert-Noël Matha a ainsi appelé l’ensemble des populations au «respect de cette mesure gouvernementale qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19 dont la tendance haussière actuelle exige davantage de prudence et de précaution».