Le durcissement des positions de ce mouvement syndical serait consécutif aux propos tenus par le porte-parole de la présidence de la République et à la "réponse vague" du Premier ministre à leur correspondance.
Le mouvement syndical des agents de l’administration publique (Mosaap) pourrait entrer en grève illimitée dès jeudi prochain.
Réunis en assemblée générale hier au rond-point de la Démocratie, ses leaders ont laissé planer cette éventualité, en réaction, à la fois, à la réponse qu'ils jugent "vague" du Premier ministre à leur correspondance du 6 mai dernier, et aux propos qu'ils estiment "dangereux" du porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billié By Nzé, tenus lors de sa conférence de presse du vendredi 30 mai.
Le Premier ministre, ayant accusé réception de cette correspondance, a dit impliquer les départements ministériels concernés et ses collaborateurs, en vue d’examiner la suite à donner à la requête des syndicats. Un calendrier fixant le déroulement des travaux devrait être communiqué "en temps opportun" à ces derniers. Une réponse qui n'a pas été, hier, du goût des membres du Mosaap, en ce qu'ils la trouvent "vague et non convaincante".