Le ministre de l’Éducation nationale a décidé, le 29 janvier, de la fermeture du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) et du Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Owendo. Une décision découlant de l’affrontement entre des élèves de ces deux établissements dont la vidéo s’est diffusée telle une trainée de poudre sur les réseaux sociaux.
Après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo amateur sur l’affrontement entre des élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) et ceux du Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Owendo, le ministre de l’Éducation nationale a pris une décision ferme. Patrick Mouguiama-Daouda a annoncé le 29 janvier, la fermeture jusqu’à nouvel ordre de ces deux établissements secondaires.
«Devant l’accumulation des faits dont le complexe scolaire technique d’Owendo est coutumier et pour éviter d’autres incidents, le ministre décide ce jour la fermeture du lycée technique national Omar Bongo et du Collège d’enseignement secondaire d’Owendo Libreville jusqu’à nouvel ordre. D’ores et déjà, une enquête est ouverte par les services compétents en la matière afin d’établir les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent», a déclaré le conseiller technique dans un communiqué publié à cet effet.
William Johnson Awando n’a pas manqué de relater les évènements ayant abouti à cette lourde décision. «Ces incidents graves résultent des affrontement graves entre élèves suite aux auditions judiciaires des apprenants auteurs de vidéos obscènes réalisées en uniforme au sein des établissements scolaires. La confrontation entre les élèves du complexe technique d’Owendo et ceux du Collège d’enseignement secondaire d’Owendo a troublé l’ordre public, causé la destruction des installations du CES, perturbant ainsi les travaux de réhabilitation en cours. Elle a engagé en outre des dégâts considérables incluant des blessures chez certains élèves. Face à cette situation de violences, le ministère a saisi la force publique pour rétablir l’ordre», a indiqué le conseiller technique du ministre de l’Éducation nationale.
Au-delà de la réaffirmation de son autorité et pour rétablir l’ordre public, le gouvernement doit également penser aux conséquences que pourrait avoir une fermeture prolongée des deux établissements : retard sur le programme des cours, oisiveté des enseignants et apprenants, etc.