La Commission nationale pour la protection des données à caractère personnelles (CNPDCP) a sollicité, le 28 janvier à Libreville l’accompagnement de l’Etat pour mener à bien ses missions, particulièrement en cette période de pandémie de Covid-19 où les données personnelles sont très exposées à travers le travail à distance.
A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré le 28 janvier la Journée mondiale de la protection des données personnelles. A l’occasion de cette célébration sous le thème national «Le traitement des données personnelles relatives à la santé : droits et obligations», la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnelles (CNPDCP) a sollicité l’accompagnement de l’Etat pour mener à bien ses missions.
«Pour faire face aux enjeux liés à la protection des données personnelles dans la vie privée, dans un monde en perpétuel mutation, il est important que l’Etat nous accompagne dans les réformes juridiques et institutionnelles en cours, afin de permettre à la Commission d’atteindre les objectifs de performances pour lesquels elle a été créée», a déclaré le président de la CNPDCP. Pour Joël Dominique Ledaga, cet accompagnement s’avère plus que nécessaire dans le contexte actuel, marqué par la crise sanitaire.
«La pandémie de Covid-19 qui a fortement impacté notre environnement et partant notre vie quotidienne, nous interpelle car elle a favorisé l’émergence de nouvelles formalités parmi lesquelles le télétravail, la visioconférence, la télémédecine et le téléenseignement. Ces nouveaux services, par le biais des technologies innovantes transportent un flux important de données personnelles, traitées et stockées par de gros hébergeurs, données susceptibles d’être convoitées par des cybercriminels qui violent la dignité et l’intégrité de nos concitoyens», a souligné le président de la CNPDCP.
D’où la sollicitation de Joël Dominique Ledaga, dont l’administration vulgarise à travers des campagnes d’information et de sensibilisation la loi relative à la protection des données pour «rappeler aux concitoyens que les technologies de l’information et de la communication sont au service de l’homme, mais que leur utilisation ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’Homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques».