Covid-19 : Un nouveau couvre-feu observé depuis lundi

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Publié le jeudi 28 janvier 2021 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par dr
Libreville , la capitale Gabonaise de nuit

Suite à l’annonce de nouvelles restrictions liées au coronavirus, la population gabonaise est soumise, depuis lundi 25 janvier dernier, à un nouveau couvre-feu de 20h à 5h du matin et des amendes pour ceux qui ne respecteront pas les mesures barrières édictées par le gouvernement.

Il est 18h, à l’échangeur de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, les usagers se bousculent et tentent de regagner leurs domiciles le plus tôt possible avant l’heure du couvre-feu. Ici, c’est celui qui propose le plus qui gagne, trouve une place dans le taxi.

«Cela fait un moment que je suis là en cherchant à rejoindre le quartier Dragage, mais sans succès. On compte les bus qui opèrent dans cette direction et, il y a tellement de bousculades qu’on ne respecte plus la distanciation physique», s'est plaint Urielle.

Plus loin, le spectacle est le même. Le trottoir bondé de monde aux arrêts de taxis. Les masques sur les visages au risque de se voir infligé une amande, seulement, la distanciation ne semble pas être respectée car, la préoccupation actuellement, trouver un taxi le plus vite.

Cinq (500 F CFA) Dragage propose Florent à un chauffeur de taxi qui, par ailleurs, est déjà à son plein. «Habituellement, les taximen prennent 300 F CFA pour cette distance, mais là, c’est celui qui mise plus qui gagne facilement un taxi», a expliqué ce dernier.

Plus les heures passent, plus l’échangeur se vide de son monde. Les commerçants qui vendent à cet endroit rangent également leurs marchandises de peur d’être pris dans les mailles des agents des forces de l’ordre déjà en place dans ce grand carrefour, depuis le début de la pandémie pour faire respecter les mesures édictées par le gouvernement.

Désormais, face à la tendance haussière de la courbe épidémiologique du Covid-19 depuis décembre 2020 et le spectre d’une introduction de variant du virus sur le territoire national, la population devra se soumettre aux mesures barrières et ce jusqu’à nouvel ordre au risque de se voir infligé une amande fixé de 25 000 à 10 millions de francs CFA.

Therre Yasmina Makita

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