Face aux difficultés quotidiennes d’accès à l’eau potable des populations du Grand-Libreville, le gouvernement et ses partenaires recherchent des solutions appropriées. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques a indiqué, le 26 janvier, que 77 milliards de francs CFA sont mobilisés pour apporter des solutions viables pour l’approvisionnement du Grand-Libreville.
Le ministre d’Etat en charge du département de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a indiqué le 26 janvier que le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), doté d’une enveloppe de de 77 milliards de francs CFA, sera déclenché avant la fin du mois de mars 2021. Ce projet est «destiné à améliorer la desserte en eau potable du Grand-Libreville».
«Conscient de la situation récurrente de pénurie et/ou de sous-alimentation en eau des quartiers de Libreville et des communes avoisinantes, le gouvernement a décidé de lancer, avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), un vaste plan d’investissement à hauteur de 77 milliards de francs CFA», informe un communiqué du ministère. Les travaux de ce chantier «prévus pour être lancés avant la fin du mois de mars 2021, dureront entre 20 et 32 mois, selon les cas».
Toutefois, «dans l’intervalle, pour apporter un début de solution à la sous-production en eau potable, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), délégataire du service public de l’eau et de l’électricité, va mettre en service l’usine CIM-Gabon2, avant la fin du mois d’avril 2021». Cette solution intermédiaire permettra d’accroître la capacité de production de 36000 m3/jour supplémentaires. En effet, «face à l’urgence, le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a instruit la SEEG de prendre toutes dispositions utiles afin d’apporter de l’eau potable aux populations, par tous les moyens possibles».
Lors d’une récente conférence de presse, le membre du gouvernement soulignait que ce projet qui devra impacter 350.000 personnes consistera en la réfection, le renforcement, la pose de nouvelles conduites et l’extension du réseau. De manière concrète, il permettra de résoudre la problématique d’accès à l’eau potable exprimée par les usagers de la SEEG dans les communes de Libreville, Owendo, Ntoum et Akanda.