Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Destruction du Centre préscolaire de Lalala : Le terrain querellé revient finalement à l’Etat
Publié le lundi 25 janvier 2021  |  Gabon Review
Destruction
© Autre presse par DR
Destruction du Centre préscolaire de Lalala
Comment


Le 30 décembre 2020, dans le 5e arrondissement de Libreville, un établissement scolaire avait été détruit et le maire Chadi Moukarim brutalisé. Le 22 janvier 2021, le Conseil des ministres a déclaré d’utilité publique le terrain à l’origine du litige.

L’on a encore en mémoire les images de la destruction du Centre préscolaire de l’École publique de Lalala, le 30 décembre 2020. Des photos devenues virales sur les réseaux sociaux. Depuis la démolition de cet établissement scolaire, tous les regards étaient tournés vers les pouvoirs publics. La réaction des autorités est intervenue le 22 janvier 2021. A l’issue du Conseil des ministres, le gouvernement a décidé de déclarer d’utilité publique l’espace sur lequel était construite cette école.

En effet, au terme de la présentation du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, le Conseil des ministres a entériné trois projets de textes. Parmi ces trois projets figure celui «portant déclaration d’utilité publique de la parcelle n° 79 section DB, du plan cadastral de Libreville». La parcelle sur laquelle se trouvait le Centre scolaire de Lalala.

Selon le Conseil des ministres, ce « décret est pris en application des dispositions des articles 1er et 2e de la loi 6/61 du 10 mai 1961 réglementant l’expropriation pour cause d’utilité publique et instituant des servitudes pour l’exécution des travaux publics». C’est dans ce sens que, par ce décret, est déclarée d’utilité publique, l’occupation par l’Etat de la parcelle n°79 section DB, du plan cadastral de Libreville, sise au lieu-dit Lalala, d’une superficie de 4638 m2, du titre foncier n° 21154, en vue de la réalisation d’un projet de construction d’une école et d’une crèche.

Si on en est arrivé à cette «expropriation», c’est que la stupeur a été à son comble ce jour où huissier de justice et forces de l’ordre, sous ordre d’un prétendu propriétaire, étaient allés détruire un établissement scolaire, sous le prétexte qu’il s’agissait du terrain de ce dernier. Pis, voulant s’interposer, le maire de cet arrondissement, Chadi Moukarim, avait été brutalisé par les agents de police.

L’Etat rétablit ainsi l’équilibre en déclarant d’utilité publique cet espace. Ce qui a d’ailleurs été très apprécié par les internautes qui saluent cette réaction du gouvernement. Le maire du 5e arrondissement est d’ailleurs l’une des premières personnes à réagir. Il remercie, au nom des enfants de l’établissement préscolaire de Lalala, les plus hautes autorités du pays, particulièrement le président de la République, Ali Bongo Ondimba, «pour cet acte social en faveur de notre jeunesse».

«Quand l’arrogance, l’immoral et la corruption croisent l’autorité publique, ça donne ça. Merci au gouvernement pour sa célérité dans le traitement de cette affaire de destruction d’infrastructures scolaires de la commune de Libreville par de sulfureux personnages», a écrit un commentateur, tandis qu’un autre se demande ce que dira maintenant la préfecture de Police de Libreville qui était associée à l’opération.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment