Les enseignants de l’Université de sciences et techniques de Masuku (Ustm), dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est), réunis au sein du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), ont décidé, au sortir de l’Assemblée générale tenue le jeudi 21 janvier, de suspendre leur mouvement de grève, suite au paiement effectif des heures supplémentaires depuis le lundi 18 janvier.
Suite à ses avancées significatives, l’Assemblée générale a décidé de suspendre le mouvement de grève depuis le jeudi 21 janvier à 16h30 et de la reprise des activités pédagogiques et de recherche dans l’ensemble des établissements de l’Ustm.
En faisant le point des avancées de leur principale revendication lors de cette Assemblée générale, le Snec-Ustm s’est félicité de l’effectivité des paiements d’heures supplémentaires depuis le lundi 18 janvier et de la célérité avec laquelle une solution a été trouvée. Les enseignants chercheurs ont exprimé le vœu de voir tous les problèmes de l’Ustm se résoudre dans un délai similaire.
Toutefois, ils ont tenu à souligner que devant le non-paiement du reliquat des heures supplémentaires, constaté depuis trois ans (2017-2020), l’assemblée a décidé de la cessation de toutes activités pédagogiques à compter du 15 février, dans le cas où aucune amorce de paiement conséquent ne serait constatée. A cet effet, une assemblée prévue le vendredi 19 février appréciera les avancées sur le dossier.
En grève depuis le 18 janvier, les enseignants chercheurs réunis au sein du Snec-Ustm, avait décidé de la cessation de toutes activités pédagogiques et ce jusqu’au paiement complet des 18% de la dette cumulée des heures supplémentaires et des vacations à tous les enseignants chercheurs.