LIBREVILLE - Le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) a annoncé la poursuite de leur grève entamée le 20 mai dernier, à l'issue d'une assemblée générale qui s'est tenue le week-end, a-t-on appris auprès de ce syndicat.
Le mouvement de grève avait été lancé pour protester contre la séquestration du doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques, le Pr Jean Claude James dont la voiture a été par ailleurs « caillassée » un jour plus tôt par les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB).
Les enseignants réunis au sein du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) ont entre autre attiré l’attention du gouvernement gabonais sur des éventuelles documents jugés illégaux qui permettraient aux enseignants vacataire d’être inscrit au Cames.
La reprise des cours est conditionnée par la publication des décisions des derniers conseils de discipline de l’UOB.
Depuis le début de l’année, plusieurs mouvements de grève perturbent le bon déroulement des cours dans la plus grande université du Gabon.