Suspendu le 06 novembre, le mouvement d’humeur devrait reprendre de plus belle face à l’incapacité manifeste du gouvernement de solder les heures supplémentaires et les vacations. C’est dans cette optique que les enseignants réunis au sein du Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon section Université des sciences et techniques de Masuku (SNEC-USTM) ont décidé de la suspension des activités pédagogiques dès ce lundi 18 janvier 2021.
Selon le communiqué signé du président de cette organisation syndicale Florent Nguema Ndong et daté du samedi 16 janvier, cette décision est consécutive au non-respect des engagements pris par la tutelle notamment le paiement « des heures supplémentaires et vacations, à hauteur de 18% de la dette globale, au plus tard le 15 novembre 2020 ». Une situation incompréhensible alors qu’un délai avait même été donné par les enseignants chercheurs.
En effet, au terme de l’Assemblée nationale du 12 janvier 2021, le SNEC-USTM avait accordé un délai au ministère de l’Enseignement supérieur, ce jusqu’au vendredi 15 janvier 2021. Sauf que malgré cet élan de bonne volonté des enseignants chercheurs, leurs revendications sont restées lettre morte, preuve du mépris de la tutelle.
C’est donc face à ce qu’il considère comme un manque de considération que le Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon a décidé non seulement de la reconduction de la grève suspendue le 06 novembre 2020 mais aussi de « l’arrêt de toutes les activités pédagogiques à l’USTM à compter du lundi 18 janvier 2021 ».