Pas peu fières de la réussite des primaires organisées samedi 16 janvier en vue des sénatoriales à venir, les instances du Parti démocratique gabonais (PDG) présentent désormais ces consultations internes comme «une belle leçon de démocratie participative et consultative administrée à l’ensemble du corpus politique national».
Au PDG, c’est connu, on a rarement le triomphe modeste. Bien que la formation politique d’Ali Bongo ait assuré ces dernières heures sur sa page Facebook qu’au terme des primaires du samedi 16 janvier «il n’y a pas eu de camarades recalés ni de vainqueurs», pour le parti, cette consultation interne, la première en 52 ans d’existence, lui a permis de se renforcer, mais surtout de conforter sa place dans le pays.
Le parti du chef de l’État, majoritaire à l’Assemblée nationale comme au Sénat, affirme ainsi qu’à travers ces primaires censées désigner ses candidats pour les sénatoriales prévues les 30 janvier et 6 février prochains, il «s’impose [davantage] sur l’échiquier politique national comme locomotive et première force politique du pays.»
Mieux, le PDG qui dit avoir réussi le pari de la transparence et de la discipline présente cette consultation interne comme «une belle leçon de démocratie participative et consultative [qu’il] administre à l’ensemble du corpus politique national sur la sincérité et la crédibilité du vote».
Un seul vainqueur : le PDG
Pour les instances du parti, «au-delà des scores différents et divers, c’est le PDG qui remporte la place d’or de la démocratie participative. Aucun candidat n’a perdu ni gagné, seul a triomphé le PDG dans sa phase de régénération et de revitalisation».
Aussi, le parti au pouvoir au Gabon assure-t-il avoir permis à chacun de ses élus locaux, dans le cadre de ces primaires, de «donner son point de vue, exprimer ses idées et ses ambitions dans le but de renforcer le rayonnement du PDG». Et, au terme de cette journée, les cadres du PDG ont le sentiment d’appartenir à une formation politique «au travail et totalement en marche vers le progrès».