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Dialogue intensifié Gabon-UE : Le ReFLet pour les réparations des victimes de la crise postélectorale de 2016 avant 2023
Publié le vendredi 15 janvier 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
La présidente de ReFLet entourée de ses collaborateurs
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Le Réseau femme lève-toi (ReFLet) s’est prononcé ce 14 janvier sur les réparations relatives aux victimes de la crise postélectorale de 2016, envisagées dans le cadre du Dialogue intensifié Gabon-UE. Considérant que les conclusions de ce dialogue sont une avancée, le ReFLet insiste sur ces réparations et appelle le gouvernement à tenir ses engagements avant 2023.

Le Réseau femme lève-toi (ReFLet) dit avoir écouté avec attention le communiqué final du dialogue politique intensifié entre le Gabon et l’Union européenne (UE) qui s’est particulièrement intéressé aux détentions provisoires et réparations des victimes de la crise postélectorale de 2016.

Le ReFLet qui a exercé depuis 2016 un plaidoyer pour la prise en compte des violences postélectorales de 2016, et plus récemment des arrestations arbitraires, dit avoir noté des progrès appréciables du groupe de travail conjoint mis en place en décembre 2019. Il retient de ce communiqué que «les autorités gabonaises ont informé la partie européenne de la création dès le 24 novembre 2020 d’une commission ad hoc chargée d’examinée la régularité des détentions, particulièrement des détentions provisoires en dépassement des délais légaux». Par ailleurs, «bien que la partie gabonaise ait souligné qu’elle n’avait connaissance à ce stade d’aucune enquête judiciaire ou administrative ouverte concernant ces faits, les deux parties ont néanmoins souligné l’importance d’une réparation des éventuelles victimes des violences postélectorales de 2016».

Conscient que ces conclusions ne règlent pas tous les contentieux issus de l’élection présidentielle de 2016 et n’expriment à ce jour que des intentions, le ReFLet dit saluer cette avancée et considère que «les réparations aux victimes des violences postélectorales et des arrestations arbitraires font partie des priorités urgentes en matière de protection des droits de l’Homme au Gabon».

Réparations avant 2023

«Les luttes d’intérêts ne sauraient prendre le pas sur le droit d’un citoyen en situation de vulnérabilité, de détresse morale et de souffrance physique», a déclaré la présidente du ReFLet alors qu’une polémique enfle autour de ces conclusions. «Nul ne devrait être empêché d’être entendu et pris en charge en vue de la réparation des injustices ou des violences dont il a été victime au nom des principes politiques supérieurs», a insisté Nathalie Zemo épse Efoua.

Quatre ans après, estime-t-telle, les victimes «continuent de souffrir dans leur chair et dans leur âme». «Il serait inconsidéré de continuer d’avancer vers 2023 avec ce passif qui constitue une menace à la vitalité de la démocratie, une écharde pour la construction d’un pays uni» a-t-elle ajouté, faisant allusion à la prochaine présidentielle.

Le ReFlet encourage le gouvernement à concrétiser son engagement, via la mise en place d’un dispositif tripartite Etat-Institution nationale des droits de l’Homme ou de médiation désignée par le président de la République-Société civile. Dans ce contexte, le ReFLet se dit être à la disposition des victimes et réitère son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes, pour le respect des droits des victimes des arrestations arbitraires et des violences postélectorales de 2016.
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