Le message adressé aux Gabonais par le président Ali Bongo Ondimba, lors de la Convention des partis de la majorité, semble déjà enregistrer des émules. Dans un communiqué de presse daté du lundi 2 juin 2014, l’homme d’affaires, membre de la société civile de l’Ogooué-Maritime et ancien président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Léon Ababé, donne sa réponse à cet «appel patriotique».
Le samedi 31 mai 2014, s’est tenue à Libreville la première convention des partis de la Majorité républicaine, coalition de formations politiques soutenant l’action du président Ali Bongo Ondimba, à la tête du Gabon depuis 2009. Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat gabonais a lancé un appel aux partis encore indécis, ainsi qu’à tous ceux qui le désirent, à le joindre pour bâtir un Gabon fort et dynamique. «Venez apporter votre pierre à l’édifice. Ne passez plus votre temps à critiquer. Plutôt, venez rejoindre la grande famille de la majorité pour la construction d’un large rassemblement pour un Gabon fort et dynamique», a déclaré Ali Bongo ce jour-là. Et, afin de faire de la place aux éventuels nouveaux venus, la charte de cette majorité a été révisée ainsi que ses statuts. L’on est passé de la Majorité républicaine pour l’émergence à la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence.
C’est fort de cet appel que Léon Ababé, plus connu comme ancien ancien président de la Fegafoot, rappelle, à travers un communiqué de presse que «le Président de la République, Ali Bongo Ondimba a lancé, en présence des partis soutenant son projet politique, un appel à tous les compatriotes se sentant concernés par les défis de développement auxquels il est engagé depuis son accession au pouvoir en octobre 2009 ».
Promoteur d’Ariès, une entreprise de conseil en ressources humaines et d’intérim, mais aussi de Global Transit qui œuvre dans le transit, l’aconage et la consignation, de Safe & Co, spécialisé en sécurité et gardiennage, et de SCI Housing, société civile immobilière, l’homme d’affaires de 50 ans relève, justifiant sa réponse à cette sortie que «le pacte social, la stratégie d’investissement humain, les décisions des assises sociales, entre autres, relatives à une meilleure distribution des revenus dans notre pays, sont autant d’actes qui ont montré la volonté du Président de la République de faire bouger les lignes».
«Il est admis que le défi est énorme, les enjeux importants et ambitieux, les attentes innombrables», fait remarquer M. Ababé avant de noter que la «la volonté de fédérer des forces diverses pour sortir le pays du prisme de ces inégalités frappantes, pour atteindre les objectifs d’une croissance économique solide est porteuse d’espoir pour ces milliers de Gabonais qui entrevoient de façon incertaine leur lendemain».
En cela, le leader de l’ONG Synergie, connue pour œuvrer dans l’action sociale à travers l’aide aux démunis, aux communautés rurales et aux regroupements d’agriculteurs dans la province l’Ogooué-Maritime, relève qu’«il s’agit d’un appel à l’action, qui doit proscrire l’attentisme, transcender nos égos et combattre l’égoïsme manifeste. Des maux, malheureusement, encore présents dans une société pourtant bâtie sur des valeurs ancestrales de solidarité, d’assistance mutuelle, du bien vivre ensemble et d’acceptation de l’autre dans sa différence et sa spécificité ».
Pour Léon Ababé, «l’heure est à une prise de conscience, d’abord individuelle ensuite collective qui nous exige une révolution de nos mentalités, nos attitudes, nos comportements et nos façons de faire pour dire « plus jamais comme avant »».
«Plus que des discours, place au pragmatisme pour sortir les plus vulnérables de nos compatriotes des mauvaises conditions d’existence et bâtir un véritable tissu économique gabonais qui tient compte de l’évolution de la mondialisation. Apporter ma modeste contribution dans la matérialisation de cette politique courageuse, serait rendre l’ascenseur à mon Pays. C’est pourquoi, j’ai décidé de répondre à l’appel patriotique que je qualifierai encore de « contrat avec le peuple gabonais » du président Ali Bongo Ondimba afin de l’accompagner dans son projet de développement et de partage. Ce, dans un « Gabon pour lequel aucune main n’est assez forte pour se passer d’une autre »», a déclaré l’homme d’affaires port-gentillais.