Depuis les ennuis de santé du président de la Haute autorité de la communication (Hac), Raphaël Ntoutoume Nkoghé, en début septembre 2020, l’organe de régulation des médias était presque à l’arrêt. La Hac reprendra du service le 13 janvier, à l’occasion d’une séance plénière.
La Haute autorité de la communication (Hac) reprend du service après presque cinq mois de silence. Selon une source proche de cette institution, l’organe régulateur des médias gabonais devrait avoir sa première plénière, le 13 janvier, soit presque cinq mois après le début des problèmes de santé de son président, Raphaël Ntoutoume Nkoghé, soigné à l’étranger.
Si on ne sait pas sur quoi plancheront les Conseillers membres de la Hac, on sait néanmoins que les travaux seront dirigés par un président intérimaire. Selon des sources concordantes, ce dernier a été désigné, il y a deux semaines par le titulaire du poste, conformément aux dispositions régissant le fonctionnement de cette institution. «Le président par intérim est en poste depuis deux semaines. De ce côté, il n’y a pas de soucis», a fait savoir une source interne.
Ce président par intérim se nomme Jean Louis Mabendi. Au-delà de la régulation des médias, l’organisation de la législative partielle du département de la Lekoni-Lekori, à Akiéni, dans la province du Haut-Ogooué, ainsi que les sénatoriales à venir devront certainement être au centre des attentions du régulateur. Ce d’autant plus qu’il intervient dans le processus électoral pour la gestion du passage des candidats dans les médias. «Nous sommes en train de nous organiser puisque la loi dit que nous faisons partie du processus électoral, quelle que soit la nature de l’élection», a fait savoir un Conseiller-membre, indiquant que la Hac a déjà écrit à la Commission chargée de l’organisation de ces élections. «Maintenant, on attend. Si nous faisons partie du processus, tout va être enclenché», assure une autre source interne.