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Brice Paillat: «le secteur des transports terrestres ne se porte pas bien»
Publié le dimanche 10 janvier 2021  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
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En dépit des chiffres grandiloquents présentés par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf) dans la note de conjoncture sectorielle à fin septembre avec notamment un nombre de passagers transportés en hausse de 370,6%, le secteur des transports terrestres ne se porte pas « tout à fait bien ». C’est le constat dressé récemment par Brice Paillat, ministre en charge des transports, chez nos confrères de Gabon 24.

Nommé le 9 décembre dernier à la tête du département des transports, Brice Paillat, précédemment ministre délégué de ce même département, vient de dresser un état des lieux pour le moins alarmant de la situation du secteur des transports notamment terrestres. Évoquant le chaos qui règne au sein des structures sous la tutelle technique de l’Etat que sont la Société Gabonaise des Transports (Sogatra) et TransUrb, le membre du gouvernement s’est montré pessimiste.

En effet, malgré des chiffres grandiloquents présentés par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf) dans la note de conjoncture sectorielle à fin septembre avec notamment un nombre de passagers transportés en hausse de 370,6%, et un parc automobile renforcé par 113 nouvelles acquisitions, ces deux entités ne se « portent pas tout à fait bien » comme l’a reconnu le ministre des Transports. Résultat, bien que censé porter ce secteur, Sogatra et Transurb font quasiment du pilotage à vue.

Et pour cause, avec une masse salariale mensuelle de près de 400 millions de FCFA pour près de 900 agents et seulement 30 bus en circulation, le tout pour un résultat financier mensuel d’à peine 35 millions de FCFA, la Sogatra oscille fort logiquement entre arriérés de salaires et dettes exorbitantes. Un tableau qui selon le membre du gouvernement « suffit à relever le caractère peu évident de la situation » d’un secteur à l’agonie et dont la survie n’est assurée que par les subventions de l’Etat.

Entre stratégie incohérente, inutile cohabitation entre Sogatra et Transurb, réseau routier déficient peu enclin à rendre la situation moins problématique, et entretien peu rigoureux du parc automobile, le secteur des transports terrestres dans sa composante gérée par les structures sous la tutelle technique de l’Etat, est donc en décrépitude. Une situation qui devrait conduire les autorités à repenser ce modèle et surtout, investir dans les infrastructures routières qui devront inéluctablement constituer une priorité dans un avenir proche.
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