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Éducation nationale: Mise en place d’une commission adéquation formation-emploi
Publié le dimanche 10 janvier 2021  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Patrick Mouguiama-Daouda présentant sa nouvelle vision en matière d’orientation à l’UOB, le 10 août 2020 à Libreville
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Une Commission adéquation formation - emploi a été mise en place vendredi 8 janvier, par un comité d’orientation des élèves, présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique du Transfert de technologies et de l’Education nationale, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda.

L'ordre du jour portait sur la désignation et la validation de la liste des membres de la commission ad hoc ; examens des orientations du comité en lien avec les formations prioritaires et consignes pour les travaux du Secrétaire d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP) et enfin la validation du calendrier des travaux.

Selon le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda, « les nouvelles directives telles que voulues par le président Ali Bongo Ondimba en matière de formation des jeunes, accordent plus de places aux formations innovantes et créatrices d’emplois. C’est dans ce contexte que la mise en place du SOSUP (Secrétaire d’orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle) est rendue effective cette année».

Le Secrétaire général du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, Frédéric Tom Mambenga Ylagou a expliqué que «la rencontre de ce jour a pour but de statuer sur la mise en place d'une structure pour aider au mieux l’orientation de l’étudiant gabonais. Il s’agissait pour cette première phase de préparer l’orientation des nouveaux bacheliers dans les structures d’enseignement publiques-privées, mais également de préparer à l’insertion professionnelle et à la formation professionnelle des bacheliers », précisant que «l'enjeu est important car il ne s’agit plus d'orienter vers les filières générales mais de pouvoir orienter stratégiquement les apprenants vers des métiers à fort taux d’employabilité».

Pour le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE) Hans Landry Ivala, «nous sommes ici pour contribuer à ce qui va se faire dans les prochains jours. Comme l'a si bien dit le président de la République, c’est un crime de former un jeune sans lui garantir l'insertion professionnelle. D’où la présence de l'ONE, puisque nous sommes en aval avec le monde professionnel et il est de notre devoir de rappeler quels sont les secteurs d’activités qui recrutent et quelles étaient les filières porteuses d’emplois. Désormais il faut lier l'emploi et la formation. Pour éviter une formation tout azimut, en menant des formations au besoin d'emploi».

La Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Gabon (FENAPEG), représentée par son 3ème Vice-président Sandrine Carole Mekame, s’est dite satisfaite de l’initiative. « En tant que parent, je pense qu’il était temps de modifier la manière dont nos enfants étaient orientés jusqu’à ce jour. Nous avons souvent été confrontés au problème de bourses perdues. C’est-à-dire que l’État attribue une bourse à un enfant qui va se former dans un autre pays. De retour au Gabon, il se rend compte que la formation qu'il a reçue ne cadre pas avec les offres d’emplois gabonais », a-t-elle indiqué.

Puis, a-t-elle ajouté, «Je pense qu'avec cette cellule d'orientation, on va avoir de moins en moins les problèmes de bourses perdues et de temps perdu. Je suis satisfaite aussi du fait que les enfants seront orientés en fonction de leur âge à l’obtention du baccalauréat vers l’insertion professionnelle pour certains et vers la formation professionnelle pour d’autres».

Cette séance de travail a enregistré la présence des principaux acteurs engagés dans la mise en place des membres de la commission ad hoc. Il s'agit du ministère de l’économie et de la relance, du travail, des affaires étrangères, l’Office national de l’emploi et la FENAPEG.

Pour rappel, le SOSUP a été lancée l’année écoulée dans le but d’orienter les étudiants vers les filières porteuses. Car, selon les plus hautes autorités du pays, il ne s’agira plus de former les chômeurs, mais de s’arrimer à l’offre du travail. Sachant qu’au Gabon le taux de chôme s’élève à 20% dont les jeunes diplômés représentent une tranche importante.

Marielle ILAMBOUANDZI
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