Malgré un quota de production de brut Opec + du Gabon fixé à 155 000 b / j en février, les exportations du pays atteindront un sommet, soit 210 000 b / j contre 153 000 b / j prévu pour janvier.
Selon un programme de chargement obtenu par le fournisseur indépendant d’informations sur les prix, de services de conseil, de données de marché et de business intelligence pour les industries mondiales, Argus Media Ltd, le Gabon se prépare à augmenter ses exportations de pétrole brut pour le mois de février.
Face à une reprise de la demande, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs partenaires vont augmenter très légèrement leur production en février et mars.
Cette hausse des exportations de pétrole brut intervient dans un contexte de reprise d’une demande fragile, nécessitant la «prudence» face aux incertitudes sur la demande mondiale de pétrole. Elle se caractérisera par une hausse de 10% du Rabi Blend, qui passera à 68 000 b / j le mois prochain par rapport à ce mois-ci, pour deux cargaisons. Assala Energy, soutenue par le capital-investissement, commercialisera les deux cargaisons, dont le chargement est prévu du 5 au 6 février et du 22 au 23 février.
Les chargements de Rabi Light, Oguendjo et Mandji augmenteront légèrement à 34 000 b / j chaque mois prochain. L’indépendant franco-britannique Perenco a clôturé le 6 janvier un appel d’offres pour vendre une cargaison de Mandji du 27 au 28 février, mais les détails n’ont pas encore émergé. Gabon Oil Company commercialisera les cargaisons de Rabi Light et Oguendjo du mois prochain. Les exportations restantes de février comprendront une cargaison d’Etame et de Dussafu, pour un total de 17 000 b / j et 23 000 b / j, respectivement.
Le marché pétrolier poursuit peu à peu son rééquilibrage, grâce à une remontée de la demande mondiale de brut à hauteur de 94,7 Mb/j au dernier trimestre 2020 (contre environ 100 Mb/j en 2019). Au dernier trimestre 2020, l’offre mondiale de pétrole brut était estimée à près de 91,9 millions de barils par jour (Mb/j), dont plus de la moitié provenait des producteurs de l’OPEP+ (OPEP et 10 autres producteurs au premier rang desquels la Russie), selon les dernières données disponibles relayées par IFP Énergies nouvelles.