Le 7 janvier, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques et certains de ses collègues ont présenté au Premier ministre, les 18 entreprises devant exécuter les travaux d’urgence en matière d’eau potable et d’électricité sur le territoire national, prévus débuter d’ici fin janvier.
«Nous avons présenté au Premier ministre les entreprises retenues dans le cadre de l’appel d’offre pour les travaux d’urgence en matière d’eau et d’électricité», a déclaré le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, à l’issue de la séance de travail avec le Premier ministre, le 7 janvier. Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, 18 entreprises ont été retenues sur la base de leur capacité à agir, de leur expérience mais aussi de leurs compétences techniques et de leurs capacités financières. Elles devraient apporter des solutions rapides en matière d’adduction en eau potable et d’alimentation en électricité sur le territoire national.
«Il y a 14 lots en matière d’eau potable qui concernent les provinces de l’Estuaire, de l’Ogooué-Ivindo, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué-Lolo, du Haut-Ogooué, du Woleu-Ntem. Il y a aussi des problèmes d’électricité qui concernent également l’ensemble des provinces», a précisé ce dernier. Le coût des travaux, a-t-il fait savoir, est estimé à 10 milliards de francs CFA. «Et si tout va bien, ces entreprises règlent tous les problèmes. Normalement ces travaux devraient commencer avant la fin de janvier», a-t-il indiqué.
Pour ce qui est de l’électricité, les travaux consisteront entre autres, à «créer des pénétrantes en haute tension et à basse tension pour pouvoir alimenter les clients». Pour le segment eau, il sera, entre autres, question de maintenance et de pose de pompes hydrauliques villageoises, canalisations et de construction de châteaux d’eau.